On peut discerner schématiquement trois courants dans la vie politique :
Il est en relation avec la Société Populaire de Limoges, devant laquelle Pierre Leroux vient exposer sa doctrine. Son étude est au centre du bourg, à côté du presbytère, à l'emplacement de l'actuelle "ancienne mairie". Autour de lui son jeune clerc Léonard Arnaud, ses domestiques et sa famille dont Joseph Faucher, propriétaire autour du village de Buffengeas.
Il est secondé à partir de 1846 par le nouvel instituteur laïc Jacques Patillaud, dont le conflit avec les tenants du parti conservateur va dominer et radicaliser la vie politique de la commune de 1848 à 1850. (cf. panneau suivant)
Jacques Castenot de Mazermaud et Jacques Deveaux sont deux artisans rouliers acquis à la cause démocrate, leur profession les conduit régulièrement à Limoges où ils rencontrent les responsables révolutionnaires.
Pendant la journée du 6 décembre 1851, les déclarations des insurgés reflètent l’influence du philosophe Pierre Leroux :
" ... nous ne voulons point de sang ; nous voulons faire supprimer l'impôt sur les boissons, il faut un asile pour l'ouvrier dans sa vieillesse, il faut que l'ouvrier ne soit plus opprimé, ceci est la véritable religion du Christ, nous ne sommes point ici de notre chef, nous sommes les envoyés d'une société très comme il faut. "
" ... nous voulons demander la diminution de l’impôt sur les boissons, un asile pour les vieillards, et faire que les ouvriers ne soient plus opprimés comme ils l’ont été jusqu’à présent ; voilà la véritable religion du Christ. "
" ... Nous faisons la guerre de Jésus-Christ, nous ne sommes pas ici pour faire le mal, mais pour nous réunir et nous compter ... "