Le huitième jour du mois de janvier mil six cent tente six, à Saint germain en Limousin, maison du soussigné, après midi dudit jour, ont été présents […] de Meyras fils à feu Martin de Garenne de Meyras et Léonard Donneau fils à feu Jean Donneau de Meyras paroisse de Linars, lesquels conjointement, solidairement, l’un pour l’autre et le meilleur pour le tout, renonçant au bénéfice de division, discussion et ordre auquel ils ont de présent renoncé, de leur gré et volonté ont reconnu et confessé devoir à sieur Mathieu Sarne marchand de Limoges, présent et acceptant, la somme de soixante une livres, à cause et pour raison de la rente de quatorze setiers [émine] blé seigle, neuf setiers froment et vingt six boisseaux avoine mesure de Pierre Buffière, argent quatre livres et vingt poulaillères, pour raison de la rente foncière que lesdits débiteurs [et autres] doivent au seigneur de Meyras et ce de l’année dernière mil six cent trente cinq, duquel sieur de Sauvagnac seigneur de Meyras ledit sieur Sarne a droit et pouvoir d’icelle prendre et recevoir sur lesdits débiteurs et autres cotenanciers dudit village de Meyras et de ladite somme de soixante une livres lesdits débiteurs et leurs cotenanciers […] icelle somme ont promis payer et bailler audit sieur Sarne dans le prochain jour Ste marie prochain [échu] pour tout terme, et moyennant lesdites présentes et icelles portant à effet, ledit sieur Sarne les quitte pour ladite année seulement, ensemble confesse avoir reçu lesdites vingt poulaillères qui ne sont comprises dans la présente obligation, et pour la somme de soixante une livres prendre et recevoir et [contraindre] lesdits autres cotenanciers, ledit sieur Sarne leur a baillé tout pouvoir et puissance de se faire payer ainsi qu’ils verront être à faire et le tout sans déroger à ses droits de priorité et postériorité d’hypothèque et au paiement de ladite somme ont obligé tous et [chacuns] leurs personnes et biens à la rigueur […] une voie ne valant pour l’autre et […] promis rendre dommage, reconnu, juré et obligé et soumis au présidial et sénéchal de Limoges […] en présence de Jacques […] marchand en la présente ville, de Pierre […] m° […] en la présente ville témoins, lesdits débiteurs n’ont su signer de ce enquis, ainsi signé à l’original M Sarne, Jacques […] présent et P. […) présent.
XXX notaire royal
Rajouté au bas : Je soussigné confesse avoir reçu par la main de sieur François de la Pomélie sieur de Teignac la somme de trente livres huit sous, de laquelle somme de trente livres huit sous [déduite] de ladite obligation […] il se fasse rembourser […] fait le quatorzième avril mil six cent trente six. M SARNE pour ce que dessus.
Au verso : […] de Léonard Donneau du village de Meyras la somme de trente livres et douze sous sur l’obligation de la somme de soixante et une livres qu’il doit par l’obligation ci-dessus, le huitième mars 1636. SARNE
ADHV 12 F 50 – 26/07/1636 – Bail à cheptel de X de Meyras, avec François de la Pomélie
Le vingt sixième jour du mois de juillet mil six cent trente six, au bourg de St Germain, maison du notaire soussigné, avant midi, ont été présents et personnellement établis et constitués en droit […] et […] de Meyras, fils de Jean de Meyras […] habitant du village de Meyras paroisse de Linars, lesquels de leur gré et volonté ont confessé tenir à commun croît et à cheptel de noble François de la Pomélie écuyer, sieur de Teignac présent et acceptant, savoir quatre bœufs […], trois vaches avec chacune leur veau, un taureau de l’âge de [huit] ans, le tout de divers poil et un poulain de l’âge de deux ans poil […] et une [porc] avec trois cochons, tout lequel susdit bétail a été estimé par Léonard [Fégenie] [pris comme] arbitre accordé par lesdites parties à la somme de dix sept vingt six livres [soit 346], lequel susdit bétail lesdits de Meyras ont dit avoir en leur garde, puissance et possession et d’icelui […] se sont contenté et ont quitté ledit sieur de Teignac et ont promis icelui nourrir et gouverner en bon père de famille et du croît qui en proviendra en bailler fidèlement la moitié audit sieur de Teignac et icelui ne pourront vendre ni aliéner sans son expresse permission, avec promesse de venir à exeat toutes fois et quantes qu’ils y seront sommés et requis par ledit sieur de Teignac, à peine de tous dépens, dommages intérêts et à ce ils ont obligé tous et chacun leurs biens meubles et immeubles [et à défaut ] à livrer pareille somme […], renonçant au bénéfice de division, discussion et d’ordre […], concédé lettres en la meilleur forme en présence de m° François Souchier prêtre et François Saroudy […] témoins, lesdits de Meyras ont dit ne savoir signer de ce enquis, signé à l’original des présentes Teignac, Souchier présent, Saroudy présent.
[Copie] le cinquième février mil six cent quarante
COSTE notaire, SOUCHIER
ADHV 12 F 50 – Avril 1654 – Arpentement du ténement de Mayras par l’arpenteur Bouty
Le sieur de teignac tient et possède dans le village et ténement de Meyras paroisse de Linars, icelui village et ténement étant de la fondalité dudit sieur, suivant l’arpentement fait par moi soussigné au mois d’avril mil six cent cinquante quatre :
ADHV 12 F 50 – 25/04/1664 – Echange de terrains entre François de la Pomélie et Jean Donneau de Meyras
Le vingt cinquième avril mil six cent soixante quatre, au bourg de Saint Genest en Limousin, maison du notaire soussigné, avant midi, fut présent et constitué en droit noble François de la Pomélie, écuyer sieur de Teignac pour lui et les siens d’une part et Jean Donneau laboureur habitant du village de Meyras paroisse de Linars aussi pour lui et les siens d’autre part. Lesdites parties pour leurs bons […] et commodité ont entre eux permuté les héritages qui s’ensuivent, savoir ledit sieur de Teignac a donné à titre d’échange perpétuel et irrévocable audit Donneau un sien pré et reclos appelé de la Goutille, contenant trois […] éminées ou environ confrontant au bois du sieur de Sauvagnac d’une part et à la terre dudit Donneau d’autre et au pré de madame de Neuvillard d’autre part, et à la terre dudit sieur de Teignac d’autre part. En contre échange du susdit reclos, ledit Donneau a donné audit titre d’échange perpétuel audit sieur de Teignac un sien lopin de pré appelé du Badeau contenant en pré et terre trois éminées, le tout mesure de Pierre Buffière, comme il est clos et semé, confrontant aux pré et terre dudit sieur de Teignac de deux parts et à la terre de Didier Coste d’autre et au bois de Léonard […] de la Fégenie d’autre part, lesdits héritages situés dans les appartenances du village de Meyras, fondalité du seigneur qu’il appartiendra, la rente desquels prés lesdites parties ont promis payer, savoir ledit Donneau audit sieur de Teignac, annuellement la somme de vingt deux sols sur ledit pré et reclos de la Goutille, moyennant quoi ledit sieur l’a promis tenir quitte de toute autre rente due sur ledit reclos, et de payer la rente qui se trouvera due sur ledit pré et terre appelée du Badeau au seigneur qu’il appartiendra, et parce que ledit pré et reclos de la Goutille est de plus grande valeur que celui appelé du Badeau, ledit Donneau a illec payé audit sieur de Teignac pour la plus valeur la somme de soixante quinze livres, au comptant, réellement et de fait en louis d’argent et autre bonne monnaie, par ledit sieur de Teignac prise et reçue, dont il s’est contenté et quitté ledit Donneau, même de tout droit de prélation, lods et vente pour ladite présente valeur, desquels il l’a [affranchi] pour cette fois seulement, avec promesse de jamais ne lui en rien demander, lesquels susdits héritages ci échangés lesdites parties se sont promis respectivement garantir l’un [envers] l’autre francs et quittes de tous [dettes], hypothèques et arrérages de rente quelconque jusques au présent jour, sous l’obligation de tous et chacun leurs biens présents et futurs, et à défaut de ce promis [rendre] dommage, juré et […] et obligé […] et concédé lettres en la meilleure forme, en présence de m° Etienne Tricard praticien demeurant au bourg d’Eyjeaux et de Didier Coste habitant du village de Meyras paroisse de Linars, témoins connus à ce appelés, ledit Donneau a déclaré ne savoir signer de ce enquis, ainsi signé à l’original des présentes Teignac, Coste présent, Tricard présent et moi.
Donné pour copie DUBOIS notaire royal
ADHV 12 F 50 – 24/07/1670 – Vente à rachat des dîmes de Meyras, par Charles de Gain de Linars à François de la Pomélie
Au verso : Du 24 juillet 1670, vente audit sieur de Teignac par M. de Linars du droit de dôme sur Meyras à lui appartenant, à pacte de rachat pour le prix de 560£
Aujourd’hui vingt quatrième du mois de juillet mil six cent soixante dix, au château de Linars en Limousin, après midi, par devant le notaire royal soussigné, présents les témoins bas nommés, a été présent en sa personne haut et puisssant seigneur messire Charles de Gain chevalier, seigneur marquis de Linars et des Places, habitant au château de Linars, lequel libéralement a vendu, cédé, quitté, délaissé et à jamais transporté par les présentes sous faculté de rachat toutefois de cinq ans à venir à compter de la date des présentes, à noble François de la Pomélie, écuyer seignur de Teignac y habitant en la paroisse de St Genest, illec stipulant et acceptant, savoir est le droit de dîme audit seigneur marquis appartenant sur le village et ténement de Meyras et appartenances en dépendant, consistant en blé seigle, froment, avoine, orge, pois, millet, chanvre, laine, blé noir et autres grains généralement quelconques accoutumés à percevoir un chacun an par ledit seigneur de Linars sur ledit village et ténement de Meyras, le tout sans aucune réserve et en la même manière que ledit seigneur marquis a accoutumé d’en jouir, ladite [vendition] faite sous ledit pacte de rachat pour et moyennant le prix et somme de cinq cent soixante livres que ledit seigneur de Teignac a illec payé et baillé comptant, réellement et de fait en louis d’or, d’argent et autre bonne monnaie audit seigneur marquis et par lui prises, reçues et emportées en présence du notaire et autres soussignés, il s’en contente et d’icelle quitte ledit seigneur de Teignac, promis de lui en rien jamais demander et moyennant ce ledit seigneur de Linars s’est démis et dévêtu du susdit droit de dîme ci dessus spécifié et par les présentes revêtu ledit seigneur acquéreur par le bail et […] et pour cette fois seulement, consentant qu’il en prenne la réelle actuelle corporelle possession et jouisse dès à présent et dispose à son plaisir et volonté comme de sa chose propre, promettant la lui garantir envers et contre tous de tous troubles, rentes dues, hypothèques et autres empêchements quelconques et envers tout seigneur […] qui se prétendrait droit à ce que dessus, promis entretenir sous obligation de tous et un chacun ses biens meubles et immeubles présents et à venir, à peine de tous dépens, dont et du tout a été fait lettres sous [la meilleur forme] en présence de m° Guillaume de Garenne, avocat en la cour du juge dudit Linars, de m° François Beuil, praticien et [procureur] dudit seigneur marquis, habitant audit château, connus à ce appelés qui ont signé avec lesdits seigneurs contractant la minute des présentes et moi,
GORSE notaire royal
ADHV 12 F 50 – 1721 ? – Reçu de redevances de Léonard delouis, 1717 à 1721
A été payé sur le ténement de Meyras pour chacune des années 1717, 1718, 1719, 1720, 1721 par Léonard Delouis maître vitrier, froment quatre coupes trois quarts, seigle sept soupes un quart et demi, avoine quatre coupes un quart, poules demi, argent ou pourceau trois sols.
ADHV 12 F 50 – 1739 ? – Brouillon de nomination d’un arpenteur pour délimiter le ténement de Meyras
Par devant le notaire royal soussigné, en présence des témoins bas nommés, ont été présents et personnellement constitués, [un blanc laissé dans l’original ….], habitants des villages de … paroisse de … lesquels voulant exécuter les sentences rendues par la cour sénéchale de Limoges les [voir ci dessous note en marge …] ont choisi et nommé la personne de Sr. François Faure arpenteur juré, pour procéder à l’arpentage et mesurage des différents fonds et héritages composant les ténements de … réunis, en se conformant tant aux titres établissant la rente due sur icelui en vertu de la réunion que le procès verbal de piquettement et auxdites sentences, en distribuer l’étendue sur chacun des tenanciers au prorata des possessions de chacun d’eux, donnant lesdits constituants tous pouvoirs à ce nécessaires, le dispensant de prêter aucun serment pour ladite opération, promettant et s’obligeant lesdits constituants de se conformer audit arpentement et payer conformément à icelui la rente due au seigneur de Bruchard de Pomélie propriétaire d’icelle, et à ce ont obligé tous leurs biens présents et à venir.
Dont acte fait, passé le …
En marge : Dater celle [des sentences] qui aurait ordonné un arpentement du ténement, celle qui a rejeté l’arpentement fait par Bouty et la dernière qui a déclaré exécutoire les précédentes contre les nouveaux solidaires.
Aujourd'hui premier juillet mil sept cent trente neuf, à sept heures du matin, par devant nous Jean Pierre Rogier des Essarts seigneur de [Leyraud] et du Buisson, conseiller du Roi, lieutenant général de la sénéchaussée et siège présidial de Limoges, s'est présenté messire Antoine, écuyer, seigneur de Monmady, assisté de m° François Tanchon son procureur, qui nous a dit et exposé que, en conséquence du jugement rendu en la présente sénéchaussée le sept avril dernier entre lui, Léonard et Jean Delouis et Pierre de Roumilhac pris solidaires comme tenanciers des ténements appelés de Meyras, du Clos et Las Bordas, portant que ledit sieur de Monmady justifiera, vérifiera et dûment fera apparoir par application des titres, piquettement ou autrement que lesdits Delouis et de Roumilhac sont tenanciers dans lesdits ténements, par autre appointement du deux juin dernier rendu entre les mêmes parties et la demoiselle de Suduiraud appelée en instance et défaillante, il a été assigné et indiqué jour à toutes parties aux fins de ladite application de titres et piquettement à ce jourd'hui, lequel a été signifié aux dites parties avec semblable assignation à ce jourd'hui, savoir à ladite demoiselle de Suduiraud par exploit du cinq du même mois signé Redon huissier, contrôlé à Bordeaux par Duverdier, audit Léonard Delouis par exploit du même jour cinq juin dernier signé Carques huissier, contrôlé à Limoges par Baresge, auxdits Jean Delouis et Léonard Roumilhac par autre exploit du six du même mois de juin signé Simonet huissier, contrôlé à Limoges par Chaussade, et d'autant que l'heure portée par lesdites assignations est échue et au-delà, ledit sieur de Monmady nous a requis vouloir nous transporter au village de Meyras paroisse de Linards, où il offre nous accompagner et faire voir, par l'application des titres dont il a été donné copie, que lesdits Delouis et Roumilhac sont tenanciers dans les fonds dont s'agit et pour cet effet requiert défaut être donné tant contre lesdits solidaires que contre ladite demoiselle Suduiraud au cas qu'ils ne se présentent ou procureur pour eux, et que tant en leur absence que présence, il soit procédé à ladite application de titres et piquettement, signé Antoine Bruchard de Monmady et Tanchon.
Nous avons donné acte de l'exposé ci-dessus et de l'autre part y faisant droit, ordonnons que nous nous transporterons tout présentement sur les lieux contentieux, et à l'instant exécutant notre susdite ordonnance, sommes partis environ les huit heures du matin de notre hôtel en compagnie dudit Tanchon, de sa partie, du greffier et suite ordinaire, et acheminés jusqu’au bourg de Saint Paul, distant de quatre lieues ou environ de notre demeure, où étant arrivés environ l'heure de midi, attendu l'heure tarde, avons mis pied à terre chez le sieur Dussoubs où nous aurions resté à dîner et remis pour l'exécution de notre susdite ordonnance à deux heures de relevée, signé Rogier des Essarts et Boisse greffier.
Et advenant ledit jour, heure de deux heures de relevée, s'est [présenté] par devant nous lieutenant général susdit, au lieu de Saint Paul, ledit Tanchon assisté comme dessus, lequel nous a requis vouloir continuer notre transport audit lieu et village de Meyras, signé Antoine Bruchard de Monmady et Tanchon.
Nous avons donné acte de l'exposé dudit Tanchon, et à l'instant sommes montés à cheval et avons été conduits au village de Meyras paroisse de Linars, distant dudit lieu de Saint Paul de deux lieues, où étant arrivés environ l'heure de cinq heures, et après avoir attendu une heure sans que lesdits Delouis et ledit Roumilhac se soient présentés ni procureur pour eux, non plus que la demoiselle Suduiraud, avons donné défaut contre eux, et pour le profit d'icelui qu'il sera procédé à l'application des titres et piquettement ordonné, en conséquence de quoi ledit Tanchon, accompagné dudit sieur de Monmady sa partie, nous a conduit par le chemin par où nous sommes arrivés jusqu'au coin d'une maison qu'on nous a dit appartenir au nommé Léonard Tournierou, ladite maison à gauche en revenant dudit village de Meyras, où étant ledit Tanchon pour sa partie présente en exécution de notre susdit jugement, nous a représenté et exhibé un contrat de reconnaissance en date du douze août mil cinq cent soixante six signée au collationné Peyronnaud et Landry notaires royaux, scellée et contrôlée à Guéret le quatre février mil sept cent trente huit par Brune, de laquelle a été fait lecture et suivant icelle est porté que Léonard Daguet, Léonard Dufaure, tant en son nom que comme tuteur des enfants de feu Pierre son frère, Blaise de Blanzat tant en son nom que comme père et légitime administrateur de ses enfants et de Marie dudit lieu, Jean de Meyras, François Garenne, Clément fils de Léonet Guilhemaud, tant pour eux que pour Mathias de Boissieu, Léonard Tourniérou et Léonarde femme de Léonard Dournaud ont reconnu à noble François de Lajaumont, écuyer seigneur dudit lieu, être propriétaires et tenanciers du lieu et village de Meyras, dans lequel lieu est la tenure dudit sieur de Lajaumont appelée du Clos consistant en maisons, granges, étables, grand jardin, prés, terres d'environ quatre vingt sétérées de terre labourable, et aussi la tenure appelée du Puy las Bordas qui fut du seigneur de Neuvillard confrontant au village du Petit Meyras, mouvant de la fondalité du seigneur de Sauvagnac d'une part, de la tenure du [villard] d'autre part, et le village de la Fégenie d'autre et des villages de Besselas et Sivergnac d'autre part, laquelle reconnaissance nous avons contresignée ne varietur, et faisant application de ladite reconnaissance, ledit Tanchon a planté le premier piquet au coin de la maison qu'on nous a dit appartenir audit Léonard Tourniérou, en soutenant que tant ladite maison que les fonds qui sont à main droite dudit chemin en remontant audit village de Meyras sont de la fondalité et directité dudit sieur de Monmady, comme représentant ledit feu sieur de Neuvillard dénommé en ladite reconnaissance, et que les fonds qui sont à main gauche du même chemin sont ceux de la fondalité et directité de la demoiselle Suduiraud, comme représentant le seigneur de Sauvagnac aussi dénommé dans ladite reconnaissance, de quoi ledit sieur de Monmady nous a requis acte avec offre de faire apparoir les autres confrontations en faisant suite de l'application de sa reconnaissance et établir que lesdits Delouis et Roumilhac sont tenanciers dans les fonds y énoncés, signé Antoine de Bruchard de Monmady et Tanchon.
Nous, attendu qu'il est heure tarde, avons remis à demain matin à six heures pour la continuation du procès verbal et nous sommes retirés au bourg de Linars distant de demi lieue, fait ledit jour, mois et an que des autres parts, signé Rogier des Essarts lieutenant général.
Advenant le second juillet mil sept cent trente neuf, environ l'heure de six heures du matin, s'est présenté audit lieu de Linars, par devant nous lieutenant général susdit, ledit sieur de Monmady assisté de Tanchon son procureur, lequel […] au coin de ladite maison de Léonard Tourniérou où étant ledit Tanchon nous a dit en employant le piquet qui fut planté le jour d'hier pour servir de première confrontation du ténement du mas de Meyras en la fondalité et directité dudit sieur de Monmady sa partie, que comme par la reconnaissance qui nous fut exhibée le jour d'hier du douzième août mil cinq cent soixante six dont lecture fut faite, ladite reconnaissance comprend non seulement ledit ténement du mas de Meyras mais encore celui du Clos et Puy las Bordas, et que par jugement de l'exécution duquel il s'agit du sept avril dernier, il lui a été permis de faire emploi des titres et actes insérés en la requête du quatorze mars précédent, ayant intérêt de faire une estimation précise des dites tenures pour établir dans chacune lesdits solidaires tenanciers ; il nous a aussi exhibé et présenté une autre reconnaissance du cinq mars mil quatre cent quatre vingt, employée et signifiée suivant ladite requête et autres actes du procès, signée au collationné [Coste] contrôlée à Pierre Buffière le quatre juin mil sept cent sept par Dupuytrain et l'expédition signée à Linars par Chaussade, portant tradition et bail emphytéotique dudit mas et ténement de Meyras en faveur des y dénommés, suivant lequel ledit mas se confronte à celui de Sivergnat et celui de la [Fégenie], dont il requiert d'être fait application séparément sur ledit mas de Meyras, ainsi que de celle ci-dessus énoncée, à l’effet de quoi il offre de nous conduire […] du lieu que nous sommes, et redescendant dudit village de Meyras jusqu’au lieu qui fait sa séparation dudit mas de Meyras qui restera à main gauche en suivant ledit chemin, le ténement de Meyras qui est de la fondalité et directité de la demoiselle Suduiraud à main droite, jusqu’au lieu où vient aboutir le ténement de Fégenie qui est la plus proche des confrontations énoncées dans l'une et l'autre desdites reconnaissances, et pour cet effet nous requiert vouloir contresigner celle du jour cinq mars mil quatre cent quatre vingt, signé Antoine de Bruchard de Monmady et Tanchon.
Nous avons donné acte de l'exposé de Tanchon et, y faisant droit, avons donné acte de l'exhibition par lui présentement faite d'un contrat portant accense et emphytéose perpétuelle faite par noble homme Hugues Vaud, autrement De Vaud, damoiseau de Pierre Buffière, du lieu et ténement de Meyras du cinq mars mil quatre cent quatre vingt, lequel contrat nous avons contresigné ne varietur et suivant lequel ledit Tanchon pour sa partie, en faisant la distinction dudit fond et ténement de Meyras et de celui du Clos et Puy las Bordas, il nous a conduit depuis l'endroit où nous sommes en redescendant le chemin dudit village de Meyras, et laissant à main gauche ledit ténement de Meyras appartenant audit sieur de Monmady et à main droite le ténement de Meyras appartenant à la demoiselle Suduiraud, jusqu’au coin d'une terre appelée de la Font appartenant audit sieur de Monmady, que ledit Tanchon nous a dit être une des fins dudit ténement de Meyras et où il a planté son second piquet; de là en suivant et traversant ladite terre, laissant ledit ténement de Meyras à main gauche et le ténement de le Fégenie appartenant au sieur de Linars à main droite, ledit Tanchon nous a conduit à la distance d'environ six vingt [=120] pieds dans un pré aussi appartenant au sieur de Monmady où ledit Tanchon a planté son troisième piquet, au pied d'un arbre chêne étant dans la haie servant de séparation dudit pré d'avec ladite terre, et de là en traversant ledit pré en droite ligne, ledit Tanchon nous a conduit, laissant ledit ténement de Meyras à main gauche et le ténement de la Fégenie à droite, y ayant dans ledit pré et à la ligne que nous avons suivi deux gros arbres chênes, jusqu’à un bois appelé de la Fégenie, distant de l'endroit où ledit Tanchon a planté son troisième piquet d'environ sept cent pieds, où ledit Tanchon a planté son quatrième piquet; et de là en suivant toujours la haie et en laissant ledit ténement de Meyras à main gauche et celui de la Fégenie à main droite, ledit Tanchon pour sa partie nous a dit que la terre qui joint ladite haie appartient audit sieur sa partie et que la terre qui y joint et qui lui est parallèle appartient en propriété auxdits Delouis pris solidaires; ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à l'extrémité de ladite terre, laissant toujours ledit ténement de Meyras à main gauche et le ténement de la Fégenie à main droite, et au commencement du ténement de Sivergnat appartenant audit seigneur de Linars, et qui est une des confrontations portées par les titres d'accense du cinquième mars mil quatre cent quatre vingt, où ledit Tanchon a planté son cinquième piquet ; de là suivant un petit bois taillis que nous avons laissé sur la main droite, aussi bien que le ténement de Sivergnat appartenant audit sieur de Linars et le ténement de Meyras à main gauche, ledit Tanchon nous a conduit à la distance d'environ soixante pas jusqu'à un grand bois de haute futaie appartenant au sieur de Lavaud de Saint Etienne et provenant du seigneur de Sauvagnac, où ledit Tanchon a planté son sixième piquet, et de là suivant ledit bois que nous avons toujours laissé sur la main droite aussi bien que le ténement de Meyras sur la gauche, ledit Tanchon nous a conduit jusque dans un chemin qu'on nous a dit aller de Pierre Buffière à Linars, où ledit Tanchon a planté son septième piquet, ensuite traversant ledit chemin et laissant toujours ledit bois de Sauvagnac sur la main droite et le ténement de Meyras à main gauche, ledit Tanchon nous a conduit jusque dans un chemin qu'on nous a dit aller de Linars au village de Besselas, laissant toujours ledit bois à main droite et ledit ténement de Meyras à main gauche, dans lequel chemin ledit Tanchon a planté son huitième piquet ; et attendu qu'il est heure tarde, nous sommes retirés audit lieu de Linars et remis pour la continuation du présent procès verbal à deux heures de relevée, fait lesdits jour, mois et an que dessus, signé Antoine Bruchard de Monmady, Tanchon, Rogier des Essarts lieutenant général et Boisse greffier.
Et advenant ledit jour à deux heures de relevée, par devant nous lieutenant général susdit audit lieu de Linars, s'est présenté ledit sieur de Monmady assisté de Tanchon son procureur, lequel a dit et exposé que nous avions remis à cette heure pour la continuation du procès verbal et application de titres […] requiert qu'il nous plaise vouloir nous transporter où nous avons fini ce matin notre séance, signé Antoine de Monmady et Tanchon.
Nous avons donné acte de l'exposé de Tanchon et y faisant droit, sur son requis sommes partis dudit lieu de Linars en compagnie dudit sieur de Monmady, dudit Tanchon son procureur, du greffier et suite ordinaire et nous sommes transportés dans le chemin allant de Linars à Besselas, où nous avons fini ce matin notre séance et où ledit Tanchon a [planté son 8° piquet] et où étant ledit Tanchon nous a conduit en quittant ledit chemin dans une terre ensemencée en froment, au travers de laquelle il nous a fait passer en suivant un […] broual séparant ladite terre en deux, dont le fond à main gauche est du ténement de Meyras à ce qu'il nous a dit et que la terre de ce côté, ensemencée en froment, appartient auxdits Delouis solidaires, et la terre à main droite appartient au sieur de Monmady sa partie et être du ténement de Besselas, de la fondalité du sieur de Lavaud Saint Etienne comme héritier du sieur de Neuvillard, lequel ténement de Besselas est une des confrontations portées par la reconnaissance de mil cinq cent soixante six, et suivant ledit Broual, laissant toujours le ténement à main gauche et celui de Besselas à la droite, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’au bout de ladite terre, en suivant une haie et tirant dudit Broual, servant de séparation des terres dudit ténement de Meyras d'avec celles du ténement dudit Besselas, et jusqu’à un coin de ladite haie et à un endroit où elle sépare ces mêmes terres du ténement de Meyras d'avec un pré dépendant dudit ténement de Besselas et appartenant au nommé Léonard Delanourrice du village du Buisson, où ledit Tanchon a planté son neuvième piquet; et de là remontant et suivant ladite haie, laissant le ténement de Meyras à main gauche et celui de Besselas à la droite, jusqu’au haut de ladite terre et au commencement d'une autre terre ensemencée en avoine appartenant au nommé François Tourniérou, où ledit Tanchon a planté son dixième piquet; et de là suivant ladite terre que nous avons laissé à main gauche et située dans le ténement de Meyras et une haie à main droite servant de séparation d'avec le ténement de Besselas, ledit Tanchon nous a conduit jusque dans un pâtural appartenant au nommé Léonard Duris dit Chapeau Blanc, et au coin d'une haie servant de séparation dudit pâtural d'avec un pré appelé le pré de Bas appartenant au nommé Pierre Delanourrice dit Sissou du village du Buisson, où ledit Tanchon a planté son onzième piquet; de là suivant ledit pâtural, qui demeure à gauche dans le ténement de Meyras, et ledit pré qui demeure à droite, et côtoyant ladite haie de séparation, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’au bout du susdit pâtural et au coin de la haie servant de séparation d'avec le pré de Bas, où ledit Tanchon a planté son douzième piquet; et de là en remontant et suivant une autre haie servant de séparation du susdit pâtural d'avec un pré appartenant à François Jouanet dit Dournaud, que ledit Tanchon pour le sieur sa partie a dit être dans la fondalité de la demoiselle Suduiraud dans son ténement de Meyras, il nous a conduit, laissant toujours le ténement de Meyras appartenant audit sieur de Monmady à main gauche et le ténement de la demoiselle Suduiraud à la droite, jusqu’à une autre haie qui sépare d'un côté le pré dudit Jouanet d'avec un pâtural appartenant audit sieur de Monmady, lequel pâtural comme le susdit pré demeure à main droite dans ledit ténement de Meyras de la fondalité de ladite demoiselle Suduiraud et séparé de l'autre côté, le susdit pâtural appartenant [au ténement] dudit sieur de Monmady et une terre ensemencée de froment aussi à lui appartenant qui est à main gauche et dans le ténement de sa fondalité, au coin de laquelle haie, entre lesdits pré, pâtural et terre ledit Tanchon a planté son treizième piquet; de là en suivant ladite haie, laissant toujours ladite terre ensemencée de froment à main gauche appartenant audit sieur de Monmady et de sa fondalité, le susdit pâtural aussi à lui appartenant à main droite, dans la fondalité de la demoiselle Suduiraud, remontant le long de la même terre et suivant une haie qui la sépare d'un autre pâtural aussi appartenant audit sieur de Monmady, qu'il a dit être de la fondalité de ladite demoiselle Suduiraud, et qui demeure toujours à main droite, nous avons été conduits jusqu’au bout de la haie dudit pâtural et à la séparation d'icelui de la susdite terre appartenant audit sieur de Monmady, et d'une autre terre aussi ensemencée de froment que ledit Tanchon nous a dit appartenir auxdits Delouis solidaires, où il a planté son quatorzième piquet au coin de ladite haie qui la sépare du susdit pâtural qui demeure toujours à main droite, dans le ténement de la directité de la demoiselle Suduiraud et la terre dudit Delouis à main gauche, dans le ténement de Meyras de la fondalité dudit sieur de Meyras de Monmady; et en suivant la haie de séparation desdites terre et pâtural, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’au coin d'une autre haie où il y a un bouquet de jeunes arbres chênes et au delà de ladite haie une autre terre ensemencée de froment, laquelle il nous a aussi soutenu appartenir audit Roumilhac, autre solidaire, et laquelle ainsi que ledit bouquet d'arbres chênes est séparée par la suite de la haie de la précédente terre d'avec le susdit pâtural dudit sieur de Monmady, lequel demeure toujours à main droite, et la terre dudit Roumilhac à la gauche dans le susdit ténement de Meyras de la fondalité dudit sieur de Monmady, au coin de laquelle et du susdit pâtural, ledit Tanchon a planté son quinzième piquet; de laquelle terre nous avons été conduits dans une autre joignant, dont partie est nouvellement défrichée, l'autre partie en friche, joignant celle dudit Roumilhac et par le bas au pâtural appartenant au sieur de Guerenne et en suivant la haie de séparation dudit pâtural avec ladite terre jusqu’au bout d'icelle et dudit pâtural, ledit Tanchon y a planté un seizième piquet; en laissant ledit pâtural à main droite dans le ténement de Meyras de la demoiselle Suduiraud et la susdite terre à main gauche dans le ténement de Meyras de la fondalité dudit sieur de Monmady, en sortant […] de ladite haie, ledit Tanchon nous a conduit dans une terre joignant la précédente et ledit pâtural appelé Les Grandes Pièces de Meyras et en traversant ladite terre depuis le susdit piquet ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à la distance d'environ cinq cent pas et à un endroit où il y a une grosse pierre en forme de caillou, où aboutit un petit sentier de servitude pour ladite terre des grandes pièces de Meyras, où ledit Tanchon a planté un dix septième piquet, en soutenant que partie desdites terres qui sont à main droite sont de la fondalité de la demoiselle Suduiraud et que celles qui sont à main gauche sont de la fondalité dudit sieur de Monmady et que la pièce qui de ce côté aboutit à ladite grosse pierre appartient auxdits Delouis solidaires; de là en suivant ledit sentier de servitude ledit Tanchon nous a conduit en laissant toujours à main droite le ténement de Meyras de la fondalité de la demoiselle Suduiraud et à la gauche celui dudit sieur de Monmady, jusqu’au chemin par lequel on va de Pierre Buffière à Linars, et à un endroit où il y a un arbre cerisier où ledit Tanchon a planté son dix huitième piquet; et de là laissant ladite terre De las Grandas Pesas à main droite, une autre terre appartenant audit sieur de Monmady à main gauche, qui avec la partie desdites Grandes Pièces qui a demeuré à main gauche, reste dans le ténement de Meyras de sa fondalité et l'autre partie à main droite dans la fondalité de la demoiselle Suduiraud, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à un autre chemin par lequel on va de Meyras au village du Buisson, et à l'endroit où est une croix, où ledit Tanchon a planté un dix neuvième piquet; et laissant ledit chemin de Pierre Buffière à Linars [suivant depuis ladite croix] celui par lequel on vient du Buisson à Meyras, laissant toujours à main droite les fonds de la directité de la demoiselle Suduiraud et à main gauche ceux de la fondalité dudit sieur de Monmady, nous avons été conduits par ledit Tanchon jusqu’à l'entrée dudit village de Meyras, à la distance du précédent piquet d'environ cent pas, entre la maison et étable de Thomas Dournaud qui est à main droite dudit chemin dans la fondalité de la demoiselle Suduiraud et une autre étable appartenant aux […] qui est à main gauche dudit chemin, où ledit Tanchon a planté un vingtième piquet; et de là ledit Tanchon nous a conduit en suivant le même chemin, en laissant à main gauche les maisons, granges et jardins dans la fondalité dudit sieur de Monmady et ceux qui sont à main droite dans la fondalité de la demoiselle Suduiraud jusqu’à une grange appartenant audit Roumilhac, solidaire, qui est dudit côté gauche, où ledit Tanchon a planté un vingt unième piquet, et de là au coin de la maison de Léonard Tourniérou où il planta hier son premier piquet, au moyen de quoi il nous a dit avoir fait l'application juste des susdites reconnaissances dudit mas et ténement de Meyras, et que tout ce qui a été renfermé suivant le présent procès verbal dans ce contour et est demeuré à main gauche est de la fondalité et directité dudit sieur de Monmady, et qu'outre les fonds qu'il nous y a indiqué appartenir auxdits Delouis et Roumilhac solidaires qui se sont trouvés sur les limites desdites confrontations, ils en possèdent plusieurs autres qui sont dans l'intérieur de l'étendue dudit ténement, de quoi il nous a requis acte pour servir et valoir audit sieur de Monmady ainsi que de raison sous la réserve qu'il fait de faire apparoir par la suite du présent procès verbal qu'ils sont également tenanciers du ténement du Clos et Puy las Bordas situés aux appartenances du présent village, de tout quoi nous avons concédé acte pour servir et valoir que de raison, et attendu qu'il est heure tarde, nous sommes retirés audit lieu de Linars et remis pour la continuation du présent procès verbal à demain heure de sept heures du matin, fait ledit jour, mois et an que des autres parts, signé Antoine Bruchard de Monmady, Tanchon, Rogier des Essarts lieutenant général, et Boisse greffier.
Advenant le lendemain troisième juillet mil sept cent trente neuf, audit lieu de Linars, s'est présenté par devant nous lieutenant général susdit ledit Tanchon assisté dudit sieur de Monmady sa partie, lequel a dit que suivant notre ordonnance du jour d'hier il a été remis à ce jourd'hui heure de sept heures aux fins de la continuation du procès verbal d'application de titres et piquettement ordonné par notre jugement dudit jour sept avril dernier sur le ténement appelé du Clos et Puy las Bordas, en conséquence de quoi il nous requiert vouloir nous transporter audit village de Meyras aux appartenances duquel est situé ledit ténement, pour en présence ou absence des parties assignées être procédé à l'application de ladite reconnaissance dudit jour douze août mil cinq cent soixante six, suivant qu'il lui a été permis par ledit jugement,attendu qu'il ne peut recouvrer celle de l'année mil quatre cent soixante treize dont il a été donné copie en tête de l'exploit de […] et que les tenanciers ne tiennent compte de rapporter ladite copie, signifiée ainsi qu'il aurait été ordonné et permis par ledit jugement, sans préjudice néanmoins audit sieur de Monmady de faire emploi si besoin est des autres pièces énoncées en la requête dudit jour quatorze mars dernier, signé Antoine Bruchard de Monmady et Tanchon.
Nous avons donné acte de l'exposé de Tanchon et y faisant droit sommes partis dudit lieu de Linars environ les sept heures du matin et sommes portés audit village de Meyras en compagnie dudit sieur de Monmady, de Tanchon, du greffier et suite ordinaire, où étant arrivés ledit Tanchon nous a conduit jusqu'auprès d'une grange qui est au haut et à l'extrémité dudit village en venant du lieu de Linars, tirant aux appartenances du village de la Fégenie, où ayant représenté ladite reconnaissance suivant laquelle ledit ténement du Clos, provenant du seigneur de Lajaumont, qui confronte d'une part entre ledit mas de Meyras de la mouvance du seigneur de Sauvagnac et d'une part la tenure du Vilard d'autre part, le village de la Fégenie aussi d'autre part, et a soutenu que ladite grange qui est à main droite du chemin par lequel nous sommes arrivés audit lieu appartient auxdits Delouis solidaires et dépend dudit ténement du Clos, où il a planté un premier piquet; et de là laissant ladite grange qui est à main droite, la terre y joignant et les autres maisons dudit village de Meyras à la gauche, ledit Tanchon nous a conduit par un chemin de servitude dudit village jusqu'au bout d'un jardin attenant ladite terre et à sa séparation d'une autre terre ou ouche ensemencée de froment, en soutenant que la terre joignant ladite grange appartient auxdits Delouis solidaires et le jardin au sieur Daniel de Garenne et la terre ensemencée de froment qui est au dessous est appartenant audit sieur de Monmady où il a planté un second piquet; et de là laissant la terre dudit sieur de Monmady à main droite, suivant toujours ledit chemin de servitude et un pré y attenant, aussi à lui appartenant, dans ledit ténement du Clos, ledit Tanchon nous a conduit jusqu'au bout dudit pré et au coin de la haie qui le sépare d'une autre terre ensemencée de chanvre, dépendant du village de la Fégenie et où commence la confrontation dudit village, auquel endroit en faisant l'application de ladite confrontation, il a planté un troisième piquet; et tournant à main droite le long de ladite haie dudit pré, laissant à ladite main droite le ténement du Clos, et celui de Fégenie à main gauche, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à l'extrémité de la haie qui renferme ledit pré et au bout du chemin par lequel on va de St Germain à St Léonard, où il a planté un quatrième piquet entre le pré dudit sieur de Monmady et un autre pré appartenant au nommé Pasquet qui est à main gauche dans le susdit ténement de la Fégenie; et de là traversant [le chemin qui va] de St Germain à St Léonard, laissant toujours le ténement du Clos à main droite, celui de Fégenie à main gauche, ledit Tanchon nous a conduit tout le long d'une haie qui sépare une terre ensemencée de blé noir qui est dudit ténement de la Fégenie d'avec un pré appartenant auxdits Delouis qui est dans le ténement du Clos, jusqu’au coin et extrémité desdites terres et prés où aboutit l'entrée d'un autre pré appartenant audit sieur de Guerenne, et encore un autre pré appartenant auxdits Delouis où le dit Tanchon a planté un cinquième piquet; […]
… Delouis, et que celle qui est en chaume est du ténement de la Fégenie, laquelle appartient audit sieur de Monmady; et de là quittant ledit chemin et suivant ledit Broual, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à la distance d'environ cent pas, laissant toujours le ténement du Clos à main droite et celui de la Fégenie à main gauche, jusqu’au bout dudit broual et à un petit sentier qui sépare les terres des deux tenures, toutes ensemencées en blé seigle, où ledit Tanchon a planté son huitième piquet; et suivant ledit sentier ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à la distance d'environ trois cent pas et à la séparation d'une terre appartenant au sieur de Guerenne et située dans le ténement de Fégenie d'avec une autre terre appartenant auxdits Delouis solidaires et située dans le ténement du Clos, à laquelle séparation ledit Tanchon a planté son neuvième piquet; de là quittant ledit sentier passant entre les deux terres desdits de Guerenne et Delouis et laissant toujours le ténement du Clos à main droite et celui de Fégenie à main gauche, ledit Tanchon [nous a conduit] jusqu’à la haie qui sépare lesdites terres d'un pré appartenant audit sieur de Guerenne et où on nous a dit que finit ledit ténement de Fégenie; et que ledit pré est du ténement de Meyras en la fondalité de la demoiselle Suduiraud, où il a planté un dixième piquet; et de là en remontant suivant ladite haie de séparation entre la terre dudit Delouis et ledit pré, laissant à main droite le ténement du Clos et celui de Meyras à gauche, ledit Tanchon nous a conduit jusqu'à l'extrémité desdites [terres] et pré et au chemin par lequel on va de Pierre Buffière à Linards, où ledit Tanchon a planté son onzième piquet; et en suivant icelui chemin à la distance d'environ trois cent pas du côté par lequel on va à Linars, ledit Tanchon nous a conduit dans une terre qui est à main droite, qu'il nous a dit être le commencement du fond appelé Puy las Bordas mentionné en ladite reconnaissance, où il a planté un douzième piquet au bout du broual joignant ledit chemin entre ladite terre du Puy las Bordas qui est à main droite, une autre terre appelée Las Bordas qui est à main gauche dépendante du susdit ténement de Fégenie; et de là quittant ledit chemin montant le long dudit tertre entre la terre du Puy las Bordas et celle appelée Las Bordas, où ledit Tanchon nous a conduit en laissant à main droite ladite terre qu'il nous a dit appartenir auxdits Delouis solidaires dans ledit ténement de Puy las Bordas et les autres terres y attenant ensemencées en blé seigle et avoine, jusqu’à un broual qui est à la main droite dudit tertre, où ledit Tanchon a planté un treizième piquet; et de là quittant ledit ténement de la Fégenie et suivant le broual et laissant à main gauche lesdits fonds de Puy las Bordas, celui de Meyras de la fondalité de la demoiselle de Suduiraud à main gauche, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à l'extrémité dudit broual faisant séparation desdits fonds de Meyras et Puy las Bordas qui sont en terres ensemencées de blé seigle, où ledit Tanchon a planté un quatorzième piquet, et dit que la terre qui est à main droite appartient auxdits Delouis solidaires dans lesdits fonds de Puy las Bordas, celle à main gauche dans le ténement de Meyras appartenant [au seigneur de Neuvillard] qui demeurent à main gauche, lesdites terres du Puy las Bordas à main droite, et il nous a conduit à la distance d’environ cent pas tout le long d’un broual séparant lesdits fonds de Puy las Bordas d’avec le ténement de mas Vialard et au susdit chemin par lequel on va de Pierre Buffière à Linars, au bout duquel broual et près ledit chemin, ledit Tanchon a planté son six septième piquet ; et de là en remontant et suivant ledit chemin par lequel on va de Pierre Buffière à Linars, laissant le ténement du mas de Vialard à main gauche et […] à main droite, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’au bout d’une terre ensemencée en seigle, que l’on nous a dit appartenir audit de Roumilhac solidaire, et à une haie servant de séparation de ladite terre avec une autre appelée de la Guerenne appartenant à François Jouanet dit Dournaud, fondalité de la demoiselle de Suduiraud, et où ledit Tanchon a planté son dix huitième piquet ; attendu qu’il est heure tarde, avons remis pour la continuation du présent procès verbal à deux heures de relevée, fait le dit jour, mois et an que dessus, signé Antoine Bruchard de Monmady, Tanchon, Rogier des Essarts lieutenant général et Boisse greffier.
Advenant ledit jour troisième juillet mil sept cent trente neuf audit lieu de Linars, environ les deux heures de relevée, s’est présenté par-devant nous lieutenant général susdit le sieur de Monmady assisté de Tanchon son procureur, lequel nous a requis pour la continuation du présent procès verbal d’application des titres vouloir nous transporter à l’endroit où nous avons fini ce matin notre séance, signé Antoine Bruchard de Monmady et Tanchon.
Nous, faisant droit de l’exposé et requis de Tanchon, sommes à l’instant transportés dans le chemin par lequel on va de Linars à Pierre Buffière, jusqu’à l’endroit où ledit Tanchon a planté son dix huitième [piquet] ce matin, où étant ledit Tanchon nous a conduits en quittant ledit chemin et qui demeure à main gauche ainsi que le ténement de Vialard, en suivant une haie qui sépare la terre dudit Roumilhac solidaire, laquelle demeure à main droite dans le ténement du Clos d’avec la terre appelée de la Guerenne qui demeure à main gauche, de la fondalité de la demoiselle Suduiraud, jusqu’au coin de la même haie où aboutit un sentier de servitude des terres dudit ténement du Clos où étant ledit Tanchon a planté son dix neuvième piquet ; et continuant de suivre la haie qui sépare ladite [terre] de la Guerenne par le bas d’avec les terres dudit ténement du Clos depuis ledit sentier, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’à l’autre extrémité de ladite haie basse qui sépare lesdites terres du ténement du Clos qui demeurent toujours sur la droite et ladite terre de la Guerenne à gauche, et aboutit au pré appartenant au sieur Daniel des Guerennes, auquel coin, entre lesdites terres et susdit pré ledit Tanchon a planté son vingtième piquet ; et de là laissant le susdit pré du sieur de Guerenne à main droite dans ledit ténement du Clos, ladite terre de la Guerenne à main gauche en remontant par le haut, et suivant la haie de séparation des dits prés et terre, ledit Tanchon nous a conduit en laissant toujours à main droite le pré dudit sieur de Guerenne, celui desdits Delouis solidaires et autre pré qu’on nous a dit appartenir au nommé Pierre Teuliéras, jusqu’à l’extrémité de ladite terre de la Guerenne et au chemin par lequel on va de Saint Léonard à Saint Germain, auprès duquel chemin et à un coin de la haie de séparation desdits prés et terres où il y a un gros arbre chêne ledit Tanchon a planté un vingt unième piquet ; et de là suivant ledit chemin en remontant, à main gauche laissant ladite terre de la Guerenne aussi à main gauche et des terres ensemencées de seigle à main droite dans ledit ténement du Clos, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’au coin desdites terres ensemencées de seigle où se rencontre le chemin de Linars à Pierre Buffière qui croise celui où nous sommes aussi à une croix auxquels chemins se terminent à main gauche ladite terre […] même côté et au delà dudit chemin de Linars à Pierre Buffière le ténement du Mas Vialard, à main droite le ténement du Clos et de l’autre côté aboutit une châtaignère qu’on nous a dit dépendre du ténement de Fégenie, auquel endroit et au coin desdites terres du ténement du Clos, vis à vis de la croix, ledit Tanchon a planté un vingt deuxième piquet ; de là suivant ledit chemin en remontant de Linars à Pierre Buffière, laissant lesdites terres du ténement du Clos à la main droite et ladite terre et châtaignère à gauche, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’au bout desdites terres ensemencées […] où vis à vis de l’autre côté dudit chemin est broual qui sépare ladite châtaignère qu’on nous a dit être du ténement de Fégenie d’avec un bois châtaignier, lequel on nous a dit être des dépendances et faire partie du ténement de Meyras de la demoiselle Suduiraud qui est aussi à main gauche au coin desquelles terres et à l’endroit du chemin par lequel on va au village de Meyras, aboutit au village de Linars à Pierre Buffière, ledit Tanchon a planté un vingt troisième piquet ; de là en quittant ledit chemin de Linars à Pierre Buffière, suivant celui par lequel on va au village de Meyras et tout le long des susdites terres, ledit Tanchon nous a conduit en laissant à main gauche un autre bois châtaignier joignant lesdits deux chemins dans le fond et ténement de Meyras de la directité de la demoiselle Suduiraud, lesdites terres du fond et ténement du Clos à main droite dans lesquelles sont complantés plusieurs arbres fruitiers jusqu’à u petit champ communal dudit village de Meyras et tout le long d’icelui au coin d’une autre terre que l’on nous a dit appartenir auxdits Delouis solidaires où ledit Tanchon a planté un vingt quatrième piquet ; et de là suivant tout au long et entre ledit petit communal et la terre dudit Delouis laissant icelle à main droite dans le ténement du Clos, ledit communal, une maison, une grange et autres granges dudit village de Meyras dans le ténement dépendant de la directité de la demoiselle Suduiraud à main gauche, ledit Tanchon nous a conduit jusqu’au coin de la grange desdits Delouis où le premier piquet a été ce matin planté pour l’application de ladite reconnaissance sur ledit ténement du Clos, et au moyen de quoi ledit Tanchon a dit et soutenu pour ledit sieur de Monmady avoir suffisamment établi la situation et consistance dudit ténement du Clos et Puy las Bordas aux appartenances dudit village de Meyras pour l‘application qu’il a fait de ladite reconnaissance sur chacune des confrontations y énoncées, et que lesdits Delouis et Roumilhac y sont tenanciers tant à raison des possessions qui se sont trouvées dans le contour de ladite application et énoncés en notre présent procès verbal que autres fonds par eux jouis dans l’intérieur dudit ténement, tout comme ils ont été établis tenanciers par la première application dans les fonds et ténement du mas de Meyras dans la directité dudit sieur de Monmady, sans qu’ils puissent plus excepter du droit de la demoiselle Suduiraud qui se trouve au moyen de la même application avoir la directité de l’autre partie dudit village de Meyras et ses dépendances, distinctement des ténements de la directité du sieur de Monmady, de tout quoi il nous a requis acte pour s’en pourvoir à l’audience et demander l’adjudication de ses conclusions qu’il a prises au procès, de tout quoi nous avons concédé acte pour servir que de raison, fait audit lieu ledit jour, mois et an que dessus signé Antoine Bruchard de Monmady, Tanchon, Rogier des Essarts lieutenant général, Boisse greffier.
Ce fait nous sommes retirés audit lieu de Linards où nous avons couché et nous sommes taxés pour quatre journées soixante douze livres, moitié moins au procureur et au greffier, fait ledit jour, mois et an que dessus signé Rogier des Essarts lieutenant général.
Reçu pour les trois sols pour £ : dix livres seize sols le 13 juillet 1739, signé Boisse
Signifié et donné copie à Dupuy à son domicile, parlant à son clerc, le treize juillet mil sept cent trente neuf, signé [Dupin]
Signifié et donné copie à Bayle à son domicile parlant à son clerc, le dix neuf juillet mil sept cent trente neuf, signé Dufayolle
Scellé à Limoges le 22 août 1739, reçu vingt sept sols signé [Bareges]
En marge : Signifié le 28 mai 1782 à Plainemaison parlant à son clerc signé […]
Au verso : 1°, 2°, 3° 4° juillet 1739 et 19 juillet 1760, piquettement des ténements des lieux et ténements de Meyras, le Clos ou Puy las Bordas, par lequel les solidaires sont tenanciers dans les ténements de Meyras et terres en dépendant, sur lequel est intervenue la sentence […] au procès, et qui fait la division des fonds dont s’agit. TANCHON
ADHV 12 F 50 – 1752 – Promesse de remise de 300£ sur les dépens du procès, par Bruchard au tenanciers de Meyras
Je déclare et promets à Jean Delouis et à léonard Martinot tant pour lui que son beau-père et à Jean ramailhac leur consort solidaire du ténement de Meyras qu’après le règlement à l’amiable qui doit être fait par nos procureurs en la cour, je leur accorderai remise sur mes dépens come je fais par les présentes de la somme de trois cent livres, en foi de quoi j’au signé à Limoges ce […] 1752, DE MONMADY
Je soussigné déclare avoir reçu de Martinot deux cent et trente, savoir vingt livres en argent et un pré pour deux cent dix livres dont il a promis me passer un contrat de vente à la première réquisition, en foi de quoi j’ai signé MONMADY. Le montant ci-dessus est en paiement des frais du procès qui était à Bordeaux. Fait à Meyras ce 16 juillet 1753.
ADHV 12 F 50 – 26/11/1757 – Etat des frais du procès de Meyras
Etat des frais faits à Limoges et taxés par M. de Roulhac
de Razès le 26 9bre 1757, commissaire par la cour pour ladite taxe,
ensemble ceux de Bordeaux réglés par leur procureur, du 10
juin 175 ?
Premièrement Léonard Delouis y
est compris pour la somme de : 460£ 23s 3d
Pour ceux faits à Bordeaux du […] juin 1752 venant en total à la somme de deux cent livres seize sols deux deniers, monte pour son tiers à la somme de : 66£ 18s.9d Total cinq cent vingt sept livres douze sols : 527£ 12s |
Addition des trois sommes :
Léonard delouis : 527£ 12s Pierre Ramailahc : 257£ 15s Jean Delouis : 257£ 15s Total des trois sommes : 1043£ 2s (mille quarante trois livres deux sols) |
Pour Pierre Ramailhac, doit pour sa part la
somme de trois cent quatre vingt une livres douze sols six deniers, des
frais faits à Limoges dont il doit la moitié, monte : 190£
16s 3d
Plus doit pour son tiers des frais faits à Bordeaux cotés ci-dessus : 66£ 18s 9d Total : 257£ 15s |
On observera qu’on n’a mis ici les frais faits à Bordeaux que pour la somme de deux cent livres seize sols deux deniers, qui se montent cependant à la somme de cinq cent livres seize sols deux deniers, mais M. de Monmady leur a fait grâce de trois cent livres |
Jean Delouis dit Martinot doit, pareillement à Pierre Ramailhac : 257£ 15s |
Nom des solidaires à prendre sur les ténements dépendant du village de Meyras paroisse de Linars, M. de Bruchard se référant sa quotité pour ce qu'il a acheté que pour ce qu'il avait ci devant ainsi que la quotité de madame Deveau et celle de M. de Lavaud :
Jacques Tourniéroux avec Georges Tuilléras son gendre dans le village de Meyras
Pierre Duris dit Chapeaublanc métayer à Fondadouze
Pierre Mataudon dit Piarou du village de Meyras
Jacques Pejou du village de Meyras
François Tourniéroux du village de Meyras
Mathieu […] maçon gendre de feu Léobon Mauras dit Beaubou dans le village de Meyras
Je pense que plusieurs pris solidairement l'un pour l'autre et le meilleur
pour le tout vaudra mieux pour le paiement des arrérages, sauf meilleur
avis.
ADHV 12 F 50 - 1763 ? - Etat de frais de procès dus à Landry
Les frais du premier commandement aux tenanciers de Meyras et de St Léonard des 7 et 8 novembre montent, savoir
Qu'il m'est du, sur quoi reçu 24£
Il faut encore partager entre les trois livres qu'il en a coûté au Sr Leysenne pour des écritures et chacun 4s de papier.
Les frais du Sr Daniel pour deux journées assistants papier et contrôle montent dix huit livres dix neuf sols trois deniers.
ADHV 12 F 50 – 13/12/1763 – Reçu de l’huissier Landry pour la part des dépens du procès, de Léonard Martinot
Je soussigné déclare avoir reçu de Léonard Martinot, laboureur du village de Meyras paroisse de Linars, la somme de deux cent soixante treize livres quatorze sols, à quoi monte sa part et portion des dépens portés à l’exécutoire de dépens obtenu par les seigneurs de Bruchard de la Pomélie contre lui et les autres y dénommés en date du 13 septembre dernier, dans laquelle somme sont compris tous les frais en conséquence d’icelui exécutoire et actes du parlement de Bordeaux et promet comme porteur de pièces desdits seigneurs de la Pomélie d’en faire tenir quitte envers lesdits seigneurs, sans préjudice auxdits seigneurs des arrérages de rentes portés en la sentence de la cour sénéchale de Limoges et autres affaires qu’ils se réservent d’en faire suite, ainsi et de la manière qu’ils jugeront bon être fait, à Meyras ce 13 Xbre 1763, signé Landry huissier.
En note au verso :
Pour dépens ou frais faits à Bordeaux ou à Limoges, grâce faite de 300£ […] :
Doivent, savoir :
Léonard Delouis : 527£ 12s
Pierre ramailhac : 257£ 14s
Jean Delouis : 257£ 14s
Total : 1043£
Froment 7 setiers, seigle 13 s., avoine 4 s., total : 24 s.
273£ 14s + 310£ = 583£ 14s Dans cette somme j’ai pris en paiement une châtaignère pour 210£ à [déduire] de la somme totale 583£ 14s de Martinot ou de sa femme.
Reçu de Martinot à cause des dépens et frais, savoir le 13 Xbre 1763 : 273£ 14s,
Plus […] quintaux de foin : 24£ 2s
Plus de la veuve Martinot : 100£
Plus une châtaignère estimée : 210£
Total : 608£ 14s