ADHV 4 E 43 209 - 15/07/1776 - Inventaire après décès de Jean Martinot,journalier à Mairas

Aujourd’hui quinzième jour du mois de juillet mille sept cent soixante seize au bourg paroissial de Linards Haut Limousin, par-devant nous maître Jean Louis Chaussade notaire royal héréditaire en la sénéchaussée de Limoges soussigné, est comparu Jean Martinot marchand demeurant au village d'Auzier de Haut paroisse de St Vitte, lequel nous a dit et exposé que par procès-verbal fait devant le sieur Morin lieutenant de la juridiction de Pierre-Buffière le vingt deux juin dernier, signé à l’expédition La Grange greffier, il a été décerné tuteur conjointement avec Léonard Martinot son père, à Martial, François et Léonard Martinot, enfants mineurs impubères à feu Jean Martinot vivant journalier au village de Mairas paroisse de Linards et de Gabrielle Reillat et que par procès-verbal du douze du courant il a accepté ladite tutelle et que le même jour il [a] donné une requête à M. le juge de ladite juridiction de Pierre-Buffière tendante à ce qu’il lui plut permettre à icelui comparant de faire procéder à l’inventaire du mobilier dépendant de la succession dudit feu Jean Martinot ainsi qu’au procès-verbal de l’état des bâtiments et biens immeubles dépendants de la même succession par tel notaire qu’il plairait audit sieur juge de nommer et sur le rapport de tel expert qu’il voudrait nommer, en par icelui comparant appeler les parties intéressées par une affiche publique apposée à la principale porte de l’église paroissiale de Linards le dimanche qui précèderait le commencement dudit inventaire. Laquelle requête a été répondue le douze du courant signée Morin qui permet audit comparant tant à l’inventaire qu’au procès-verbal requis par notre ministère pour quoi nous avons été sommés et sur le rapport de tel expert qu’il nous plairait de choisir, lequel serait tenu de prêter le serment en tel cas requis entre nos mains, à quoi nous aurions été autorisé par ladite ordonnance en par icelui comparant faisant faire affiche à la principale porte de l’église paroissiale dudit Linards pour appeler les parties intéressées. Ce que le comparant a fait par acte du jour d’hier signé Lacroix huissier royal contrôlé.
En conséquence de tout quoi ledit comparant nous requiert de nous porter audit village de Mairas pour faire l’inventaire du mobilier et procès-verbal des immeubles et bâtiments délaissés par ledit feu Jean Martinot ce jourd’hui à huit heures du matin à laquelle assignation est fixée, pour commencer ledit inventaire en présence des parties intéressées et faute par elles de comparoir dire et donner défaut contre elles et ensuite vaquer aux formes ordinaires, ce que nous lui avons accordé et lui avons sur son requis concédé acte de son exposé et a dit ne savoir signer de ce enquis et interpellé.
CHAUSSADE
Et advenant ledit jour quinze juillet mille sept cent soixante seize à sept heures du matin, nous notaire royal soussigné accompagné de nos témoins bas nommés, au requis dudit Martinot nous nous sommes portés audit village de Mairas susdite paroisse et avons mandé à Antoine Gérald maître entrepreneur demeurant au bourg paroissial de La Croisille et étant arrivé audit village de Mairas sommes entré dans la maison où est décédé ledit Martinot, où étant, ledit Gérald s’étant rendu sur notre requis et attendu que nous sommes autorisé à recevoir le serment de l’expert nécessaire avons reçu le serment dudit Gérald en tel cas requis après qu’il nous a eu dit être âgé d’environ quarante huit ans. Et de suite au requis dudit Martinot avons donné défaut contre toutes parties interpellées audit inventaire et procès-verbal vu qu’ils ne se sont présentés et qu’il est échu deux heures au-delà de celle portée par ladite assignation, à l’exception de ladite Gabrielle Reillat mère desdits mineurs et de Jacques Faucher journalier son second mari demeurant en la présente maison qui se sont présentés et ont dit vouloir assister audit procès-verbal et inventaire après que nous leurs avons eu dit le sujet de notre transport, sous les protestations qu’ils font par ces présentes de leurs droits et hypothèques qu’ils se réservent expressément.
Et de suite ledit Martinot les a sommés verbalement de représenter les meubles et effets dépendants de la succession dudit feu Martinot, ce qu’ils ont dit vouloir faire sans préjudice de leurs dits droits et à l’instant étant dans ladite maison ladite Reillat nous a dit que les habits du défunt son premier mari avaient été employés pour habiller Mathurin Martinot son frère et lesdits enfants mineurs et que ses chemises qui étaient presque usées elle les avait fait pour lesdits enfants. Ensuite elle nous a représenté les meubles qu’elle a en son pouvoir et qu ’elle a dit être les mêmes que sondit mari a laissé et n’en savait d’autre que ceux ci-après détaillés.
Premièrement dans la cuisine de ladite maison une petite crémaillère de fer soutenue par une barre de bois, plus un mauvais pot de fonte d’un seau qui a un pied cassé, un mauvais seau hors d’état de servir, avec un godet au même état, plus un broc de terre commune dont elle a dit se servir pour porter l’eau, plus un mauvais bois de lit de grosse charpente garni d’un peu de paille et d’un mauvais lit avec son traversin de mauvais coutil d’étoupe garni de balle d’avoine, plus un autre châlit de même façon que le précédent et garni de même, une armoire à deux battants avec ses [...] et une mauvaise serrure avec sa clé, le tout très mal construit en bois de cerisier dont il y a un pilier de cassé, plus deux mauvais bancs et une mauvaise table de grosse charpente, plus un mauvais coffre presque usé où il s’est trouvé deux mauvais draps de lit de toile d’étoupe mi-usé et ladite Reillat nous a dit que dans le temps qu’elle s’était mariée avec ledit Martinot il y avait d’autres linges mais que son mari ayant resté longtemps malade il les avait usé ou vendu pour sa subsistance. Dans lequel coffre il n’y a d’autres meubles que quelques vieux papiers dans trois petits sacs dont nous ferons détail ci-après, et ledit maître entrepreneur nous a fait savoir que ledit coffre a ses bandes cassées et est sans serrure ni clé, plus un mauvais fauchon de faux avec sa ferre, plus quatre paillons mi-usés, une pelle à enfourner la pâte, plus une hache mi-usée et un mauvais hachereau, une mauvaise pioche, plus une mauvaise huche à pétrir, une mauvaise armoire de trois planches brutes accolée au mur, plus une autre mauvaise huche ou coffre sans couvercle, plus un dévidoir à faire des écheveaux presque usé, plus une mauvaise paillasse à bluter* la farine, plus une planche à mazerer la pâte qui sont tous les meubles et effets qui se sont trouvés dans la cuisine de ladite maison. De là sommes montés accompagné comme dessus dans le grenier au-dessus de ladite cuisine où étant ni avons trouvé que quatre ruches, [six] pallisses de paille [clissée] à mettre les grains de contenance de chacune un setier sans aucun grain dedans, une mauvaise quarte à mesurer les grains, une mauvaise panière à mettre les fromages et une [échelle] de six marches sans aucune espèce de grains. De là sommes été dans une chambre à rez-de-chaussée à côté de ladite cuisine où il n’y a aucun meuble qu’un mauvais grabat composé de pieux avec un peu de paille dessus. De là sommes montés dans une chambre au-dessus de cette dernière où il n’y a aucun meuble. De là sommes montés au grenier qui est au-dessus de ladite chambre où nous n’y avons trouvé aucun grain ni meuble et vu qu’il est déjà une heure de relevée nous nous sommes retirés et avons remis la continuation du présent inventaire à deux heures de relevée d’aujourd’hui à toutes parties intéressées demeurant assignées et ont lesdits Martinot, requérant, Gérald expert, Gabrielle Reillat et Jacques Faucher déclaré ne savoir signer de ce interpellés lecture faite et nos témoins ont signé avec nous.
VILLEVIALLE SAUTOUR CHAUSSADE

Et advenant ledit jour quinze juillet mil sept cent soixante seize à deux heures de relevée au requis dudit Martinot accompagné de nos témoins bas nommés nous notaire royal soussigné nous sommes rendus derechef dans la maison dépendante de la succession dudit Martinot où étant vu qu’il ne s’est présenté personne des interpellés au présent inventaire que lesdits Reillat et Faucher avons contre les autres donné défaut au requis dudit Martinot et de suite continué ledit inventaire et avons été dans la grange dépendant de ladite succession où étant n’y avons trouvé d’aucune espèce de bestiaux et après avoir demandé à ladite Reillat et son mari s’ils en savaient qui appartinssent à ladite succession icelle Reillat nous a affirmé moyennant son serment que son premier mari avait tout dissipé et vendu et qu’il l’avait laissée sans aucune ressource.
Quoi vu nous sommes retournés à la maison où étant avons fait sommation verbale au requis dudit Martinot à ladite Reillat et son mari de nous représenter les trois petits sacs trouvés dans ledit coffre, lesquels à l’instant nous les ont mis en main, dans l’un desquels s’est trouvé un vieux rôle de vingtième et quelques vieux chiffons de papiers très inutiles que nous avons remis dans le même sac et mis entre les mains de ladite Reillat, plus dans l’autre plusieurs quittances des rentes des ténement de Fégenie que nous avons trouvé signées Perry de Linards et Linars lesquelles nous avons coté par lettre A.
Plus dans l’autre sac une expédition d’un contrat d’antichrèse d’un pré appelé du Pradillou pour la somme de quatre cent livres par Jacques et Léonard Delouis, oncle et neveu, laboureurs à Mairas, à noble François de la Poumeille [La Pomélie] écuyer seigneur de Teignac du dix sept janvier passé devant Rouchaud mil six cent soixante dix huit coté par lettre B.
Plus une collation d’un accensement fait par Hugues Bruni seigneur de Pierre-Buffière à Jean Dorde Neuvillars du ténement de Mairas du 5 mars 1480 signé [Tarnet…] et à ladite collation Morin notaire royal du 3 septembre 1759 contrôlé coté par lettre C.
Plus un bordereau de l’arpentement des propriétés de Jacques Delouis de Mairas dans le ténement de Fégenie du mois de mars 1702 signé Dechaumeix arpenteur royal coté par lettre D.
Plus une quittance concédée par Pierre Delouis et Léonard Barrière son beau-père à Jean Delouis de la somme de cent vingt livres du 11 juillet 1735 passée devant Bourdelas notaire à Linards contrôlée et cotée par lettre E.
Plus une quittance de la somme de quarante six livres consentie par Maturin Filloulaud en faveur de Jean Delouis en déduction de dot du 26 avril 1742 passée devant Chaussade notaire contrôlée et cotée par lettre F.
Plus une vente consentie par Léonard Mauraux en faveur de Jean Delouis et Léonard Martinot le six mars 1746 passée devant Chaussade notaire contrôlée cotée par lettre G.
Plus une antichrèse de fonds au village de Mairas moyennant la somme de douze cent livres consentie par Jean Delouis vitrier à Limoges et Françoise Echaussre sa femme en faveur de Léonard Martinot le trente un mai 1753 passée devant Martinot notaire royal à St Méard contrôlée et insinuée cotée par lettre H.
Plus une quittance de la somme de quatre cent trente six livres sur le prix de ladite antichrèse par lesdits Delouis et sa femme en faveur dudit feu Léonard Martinot du quatre décembre 1753 passée devant Thomas notaire royal à Limoges contrôlée coté par lettre J.
Plus une quittance sous signature privée de la somme de cent cinquante livres signée Goudin en faveur dudit Léonard Martinot en date du 18 décembre 1754 contrôlée le 12 avril 1755 à Limoges par Baget cotée par lettre K.
Plus une autre quittance de la somme de cent cinquante livres passée sous signature privée et signée J. de Massias en faveur dudit Léonard Martinot du 18 décembre 1754 contrôlée le 12 avril 1755 cotée par lettre L.
Plus une autre quittance de la somme de trois cent livres consentie par lesdits sieur Goudin et dame de Massias audit Martinot à la décharge de Jean Delouis le 26 mars 1756 passée devant Moumas notaire contrôlée et cotée par lettre M.
Et enfin une quittance de la somme de deux cent soixante treize livres signée Landry huissier en faveur de Léonard Martinot le 17 décembre 1763 cotée par lettre H.
Encore un dossier de procédure entre Anne Delouis veuve Martinot et Léonard [?] dit Obelais cotée par lettre O.
Tous lesquels titres et papiers nous avons remis du consentement dudit Jean Martinot tuteur à ladite Reillat et son mari qui s’en sont volontairement chargés ainsi que desdits meubles que ledit expert a dit être de valeur de vingt livres tout quoi iceux Faucher et Reillat ont promis de représenter toutes fois et quantes qu’ils en seront requis et ont déclaré moyennant leur serment n’en rien avoir savoir ni retenir d’autres, ni aucun effet qui dépendent de la succession dudit feu Martinot, contre les héritiers duquel ils réitèrent leurs réserves et protestations et vu qu’il est déjà six heures passés nous nous sommes retirés et avons remis la continuation du présent inventaire et la faction du procès-verbal des bâtiments et immeubles à vendredi prochain dix neuf du courant à huit heures du matin où toutes parties demeurent assignées et ont lesdits Martinot, Faucher et Reillat dit ne savoir signer de ce interpellés et nos témoins ont signé avec nous.
VILLEVIALLE SAUTOUR CHAUSSADE

Et advenant ledit jour dix neuf juillet mil sept cent soixante seize à huit heures du matin, au requis dudit Jean Martinot, en sa présence et de nos témoins bas nommés nous nous sommes portés audit village de Mairas paroisse de Linards dans la maison où est décédé ledit feu Jean Martinot où étant nous avons trouvé ledit Jacques Faucher et ladite Gabrielle Reillat auxquels ledit comparant a dit de vouloir nous montrer tous les bâtiments et biens délaissés par ledit feu Jean Martinot pour constater l’état actuel d’iceux et au requis dudit Jean Martinot avons donné défaut contre les autres parties intéressées qui n’ont voulu comparoir et de suite avons procédé audit procès-verbal après que ledit Gérald nous a eu dit persister dans sa prestation de serment. Premièrement il nous a fait voir que les murs de ladite maison, tant de la cuisine chambre que grenier sont en pierre brute et n’ont aucun crépissage que dans le dedans d’une des chambres hautes, que la porte d’entrée de la cuisine a ses jambages en pierre de taille dont le dessus est cassé que ladite porte est double et assez bonne et est ferrée du verrou et d’une mauvaise serrure, que ladite cuisine est pavée en pierres brutes où il manque un tiers du pavé, que le plancher dessus ladite cuisine est en assez bon état ainsi que celui de la chambre haute à côté qui servent de grenier, n’y ayant aucun plancher au grenier, que la charpente de la couverture qui est à tuile courbe est assez bonne mais que la latte manque dans un tiers de la couverture et que ladite couverture a besoin de repasser et recouvrir à taille ouverte où il manquera un millier de tuiles, que le pignon d’à côté de la maison d’Etienne Sissou manque par le fondement, ce qui fait qu’il s’est séparé du corps du bâtiment et a fait une fente d’un demi-pied depuis le fondement jusqu’au haut, ce qui causera la chute de la moitié du bâtiment, de la avons été dans la grange qui est couverte à paille où étant ledit maître Gérald nous a fait voir que le portal et la porte qui sont à icelle sont assez bons, que les colliers des bestiaux sont délabrés et ont besoin de remettre à neuf dans la moitié, que le grenier à foin n’est soutenu que par quelques soliveaux de peu de valeur et qu’il n’y a aucune planche dessus, que la charpente est en passable état mais qu ’elle a été mal construite, que la couverture a besoin de refaire à neuf, la paille qui y est étant presque pourrie, nous a aussi fait voir que dans l'aire de ladite grange il y a deux vieux boutons ou moyeux de roues futaines boités et cerclés, que les pignons ont besoin de cinq à six toises le mur n’étant point fini, de la avons été dans un petit jardin au pignon de la maison où nous y avons trouvé des pois semés, de là dans un autre jardin au devant d’icelle où il y a des légumes semés tels que des pois des choux des haricots, où étant ledit maître Gérald nous a fait voir que ledit jardin est fermé ou clos d’haie vive en partie et d’haie morte dans l’autre partie, de là accompagné comme dessus avons été dans un jardin appelé du Pestour lequel est semé en pois de labeur qui sont assez bien cultivés, de là avons été dans un autre jardin appelé la Chenevrière de contenance d’environ trois éminées que ledit Gérald nous a fait voir clos de haie morte et qu’il y a deux pommiers, un noyer, un poirier et quelques jeunes cerisiers de plantés et qu’il y en a environ un tiers de semé en chanvre, une autre petite partie en mil et le restant labouré et non fermé. De là nous avons été dans un pré appelé de Fégenie où étant ledit maître Gérald nous a fait voir qu’il est clos de haie vive et qu’il a été fauché ces jours derniers, tellement que le foin y est encore dedans où en a fait soixante treize petites meules qui peuvent peser environ trente quintaux, de là avons été dans une petite terre contenant dix coupées qui est semée moitié en seigle et moitié en froment et que ce dernier grain est à la moitié pourri, et vu qu’il est déjà midi nous nous sommes retirés et avons remis la continuation du présent à deux heures de relevée de ce jourd’hui où toutes parties demeurent assignées et ont lesdits Faucher Martinot Reillat et Gérald dit ne savoir signer de ce interpellés.
SAUTOUR VILLEVIALLE CHAUSSADE

Et advenant les deux heures de relevée dudit jour dix neuf juillet mil sept cent soixante seize au requis dudit Jean Martinot, de lui assisté, dudit expert, dudit Faucher, de sa femme et de nos témoins bas nommés, avons continué de donner défaut contre les non comparants et de suite vaqué comme s’en suit : Premièrement sommes allés sur une terre appelée de Lous Badaux dans laquelle icelui Gérald nous a fait voir qu’il y a trois arbres noyers de moyenne grosseur, qu’elle contient trois éminées et qu’elle est semée en froment dont il y en a un tiers de pourri, de là dans une terre appelée le Chatein du Bos contenant environ une éminée semée en froment que ledit Gérald nous a fait voir y en avait la moitié de pourri, de là dans une terre appelée de las Combas semée partie en seigle et froment nul et fort clair où il y a un tiers en froment de pourri et le restant en chaume, de là dans une petite chaume contenant une éminée ou environ où il y paraît avoir cinq ou six quintaux de foin à cueillir, de là dans une terre appelée le grand champ contenant environ deux sétérées éminées dont il y en a une éminée en chacune et le restant semé en froment dont il y en a un tiers de pourri, plus dans un bois châtaigniers contenant cinq quartelées ou environ sur lequel il manque un tiers de pieds d’arbres et ceux qui y sont tout délabrés. De là avons été dans une terre appelée du Pessou semée en blé noir contenant environ une éminée, de là avons été dans une autre appelée Dessus le Pâtural de même contenance et semée en blé noir, de là dans une terre appelée Dessus la Boutine contenant une sétérée ou environ semée aussi en blé noir, de là sur une terre appelée de Taraudie contenant une sétérée semée de même, de là sur une terre appelée de las Garenas semée aussi en blé noir, de là finalement sur une autre terre appelée de la Pêcherie aussi semée en blé noir lesquelles terres sont sans clôtures ni arbres et confrontant aux autres tenants et aboutissants dudit village de Mairas qui sont toutes celles dépendantes de ladite succession, ainsi que ledit déclarant ledit Faucher et sa femme moyennant leur serment [disent] n’en savoir d’autres que seulement quelques chaumes sans aucun produit et ont aussi déclaré ne savoir ni retenir autre chose qui appartinsse à ladite succession, sur laquelle ils réitèrent les demandes et droits qu’ils y ont auxquels ils n’entendent préjudicier, quoi vu avons clos et arrêté lesdits inventaire et procès-verbal au requis dudit Jean Martinot pour lui servir et valoir qui de raison. Fait et clos environ les sept heures du soir audit village de Mairas en présence de sieur Jean Villevialle praticien et Léonard Desautour sergent demeurant audit Linards, témoins connus requis et appelés soussignés et les autres sus nommés ont dit ne savoir signer de ce interpellés lecture faite
VILLEVIALLE SAUTOUR CHAUSSADE
Contrôlé à Linards le vingt juillet 1776 reçu deux livres […] reçu neuf livres huit sols […] quatre livres huit sols CHAUSSADE
 

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