ADHV 4 E 43/232 - 19/11/1793 - Inventaire de Marie Sissou à La Maillerie

Au nom de la République française de jourd’hui dix neuf novembre mil sept cent quatre vingt treize l’an second de ladite République une et indivisible. Environ les dix heures du matin, au bourg de Linards département de la Haute-Vienne, étude et par-devant le notaire public approuvé soussigné est comparu Antoine Valadou dit Thomas, citoyen au village de Mairas présente commune de Linards, lequel nous a dit et exposé que par procès-verbal fait devant le citoyen Lacroix juge de paix du canton de Châteauneuf le seize du courant de lui signé, il a été nommé tuteur à Etienne et Jean Dublondet, enfants mineurs de feux Léonard Dublondet et Marie Sissou, par les parents mentionnés audit procès-verbal, laquelle commission il a volontairement accepté. En conséquence il aurait obtenu une cédule dudit juge de paix le même jour seize du courant par [laquelle] nous notaire susdit et soussigné avons été autorisé à la faction de l’inventaire et procès-verbal que ledit tuteur se propose de faire faire des meubles et effets dépendants de la succession de ladite feue Marie Sissou, ensemble de l’état actuel des bâtiments et biens en dépendants ; laquelle cédule signée dudit citoyen Lacroix et notifiée le dix sept dudit mois par Dupuy greffier aux citoyens Jean Peyrat, mari et veuf de ladite feue Sissou, Jean Dublondet et Pétronille Sissou demeurant au village de La Maillerie présente commune de Linards, à Etienne Sissou demeurant au bourg de St Paul et à autre Jean Dublondet demeurant au lieu de Crorieux même commune de Linards tous parents paternels et maternels desdits mineurs aux fins d’assister et être présent à la faction dudit inventaire ce jourd’hui à neuf heures du matin et préalablement à la levée des scellées apposées sur les meubles et effets dépendants de ladite succession si bon leur semblait. En conséquence de tout ce que dessus, ledit Valadou tuteur nous a requis de nous transporter ce matin audit village de La Maillerie dans la maison où est décédée ladite feue Marie Sissou pour procéder à la faction dudit inventaire de tout quoi il nous a requis acte et a déclaré ne savoir signer de ce enquis
DUNOUHAUD DURIS VILLETTE notaire

Duquel exposé et requis cy de plus, nous notaire susdit et soussigné avons donné acte audit Valadou tuteur et de suite nous sommes transportés en sa compagnie et celle des citoyens Léonard Dunouhaud sacristain et Léonard Duris marchand demeurant au présent bourg nos témoins audit village de La Maillerie et dans la maison ou est décédée ladite feue Sissou y étant arrivé avons fait rencontre desdits Jean Peyrat mari et veuf de ladite Sissou, Pétronille Sissou, Jean Dublondet et autre Jean Dublondet tous parents paternels et maternels desdits mineurs, ensemble Guillaume Dusoucher citoyen audit village de La Maillerie, à tous desquels ayant fait connaître notre qualité et le sujet de notre transport, et attendu qu’il est onze heures passés sans que ledit Etienne Sissou ne se soit présenté ni aucune personne fondée de procuration de sa part nous avons requis dudit Valadou donné défaut contre lui et ensuite pris et reçu le serment dudit Guillaume Dusoucher expert par nous nommé aux fins de l’estimation des meubles et effets dépendants de ladite succession suivant le pouvoir à nous donné par ladite cédule, lequel a juré et promis faire ladite estimation en son âme et conscience cela fait avons sommé lesdits Jean Peyrat et Pétronille Sissou de nous représenter tous les meubles et effets dépendants de la succession de ladite feue Marie Sissou leur épouse et sœur ce qu’ils ont promis de faire.
Premièrement nous ont représenté une table et deux bancs de grosse charpente une maie à pétrir aussi de grosse charpente avec une vieille armoire à deux battants, une échelle à bras, deux mauvais tamis à repasser la farine, une poêle à frire, un poêle à faire les crêpes avec sa palette de fer et son trépied le tout estimé par ledit Dusoucher à douze livres.
Plus une cuillère en fer, un poêlon de cuivre jaune, avec deux cuillères à tremper la soupe même cuivre, un chaudron de cuivre rouge d’un seau, un grand pot de fonte de fer à mener la lessive, deux autres de chacun un seau avec un autre petit estimé par ledit Dusoucher à vingt livres.
Plus un petit bac à faire manger les cochons, un petit seau à faire lever les crêpes, deux seaux avec leur godet, deux paniers, deux cribles à vanner les grains quatre palissous, une salière en paille, une panière à mettre les fromages, une planche à faire les tourtes, un petit seau à faire le beurre, un mauvais clairier en bois à clarifier le lait, deux mauvais dévidoirs avec un dévidoir, un autre panier à semer les grains, un râteau à suspendre le pain, deux pelles de bois à enfourner la pâte avec une pièce de bois de grosse charpente servant de banc le tout estimé par ledit Dusoucher six livres.
Plus une cognée, un hachereau* une [achoupe], une serpe ou gibe, une pelle à bêcher, deux hoyaux, une pioche, un cerceau, deux fourches de fer à trois pointes et une autre de fer à deux pointes, un coupe pré, une scie avec une autre petite, un faux à faucher et trois faux à moissonner, une [éposse], un petit marteau à ferrer des sabots, un autre marteau avec sa forge à battre les faux, un couteau à parer, une petite scie à hauter les arbres, deux seyeaux à préparer le bois avec un autre petit, le tout servant à charpenter, trois tiroirs avec un autre petit marteau de recouvreur, le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de quinze livres.
Plus un mauvais fauteuil et un autre petit pour enfants, un mauvais lit de balle ou borde d’avoine et la toile presque pourrie sans paillasse avec une mauvaise courtepointe monté sur un mauvais châlit de grosse charpente estimé par ledit Dusoucher avec une petite selle de bois deux livres.
Et vu qu’il est midi passé, nous nous sommes retirés et avons remis la continuation du présent inventaire aux deux heures de relevée de ce jourd’hui où tous les susdits parents et parties intéressées sont et demeurent sommés de s’y trouver et ont tous les susdits parents, tuteur et expert déclarés ne savoir signer avec nous.
DUNOUHAUD DURIS VILLETTE notaire

Et advenant les deux heures de relevée de ce jourd’hui dix neuf novembre susdite année, nous notaire susdit soussigné nous sommes rendus audit village de La Maillerie dans la maison où est décédée ladite feue Marie Sissou accompagné desdits Dunouhaud et Duris nos témoins, où étant arrivés y avons trouvé lesdits Valadou tuteur Jean Peyrat, Pétronille Sissou, Jean et autre Jean Dublondet avec ledit Dusoucher experts et vu que ledit Etienne Sissou est absent et n’a tenu compte de se rendre, avons au requis dudit Valadou donné défaut contre lui et procédé à la continuation du présent inventaire, lesdits Jean Peyrat et Pétronille Sissou nous ayant introduits dans une petite chambre au devant ladite maison et y attenant, y étant iceux Peyrat et Pétronille Sissou nous ont représenté un coffre ferré fermant à clef bois de cerisier, lequel ayant fait ouvrir s’y est trouvé une jupe d’étamine du Mans, une paire de brassières* de cadis* d’[Amiens ?], un tablier neuf de siamoise* n’étant pas encore fait, un mouchoir de col en toile fine neuf tout blanc les rainages violet et bleu, une coiffe toile fine aussi neuve et une devantière neuve d’étamine du Mans, le tout estimé avec le coffre par ledit Dusoucher à la somme de vingt livres.
Plus deux aulnes de […] de cadis* de pays blanc, un drap toile métis* ayant une brodure au milieu à demi usé, un autre drap de lit neuf même toile, sept coiffes de brin* de peu de valeur avec une serviette ouvrée toile de brin* à demi usée, estimé le tout par ledit Dusoucher à la somme de vingt livres qui est tout ce qui s’est trouvé dans ledit coffre.
Plus un lit de plume commune avec son coussin et [...] à demi usé garni de deux linceuls d’étoupe avec une couverte de serge de pays aussi à demi usée le tout monté sur quelques planches, une jupe de droguet* de pays à demi usée, une autre mauvaise jupe noire d’étamine et une mauvaise paire de brassières* noires même étoffe, une petite bande de coiffe toile fine, une mauvaise paire de bas en laine mélangé avec une mauvaise paire en laine noire et deux mauvaises chemises de femme toile métis, le tout estimé avec deux petites planches par ledit Dusoucher de vingt cinq livres qui est tout ce qui s’est trouvé dans ladite chambre.
De là avons été introduits accompagnés des personnes ci-dessus mentionnées dans le grenier placé sur ladite maison, y étant lesdits Peyrat et Pétronille Sissou nous ont représenté treize setiers une quarte de blé noir mesure de St Léonard, une émine chènevis, une coupe de paille dans laquelle y a deux quartes de prunes sèches, deux coupes cerises [confites] étant dans un autre bourse à paille ou dans un panier, une autre bourse en paille à demi usée, une autre petite palisse de paille à mettre des grains pour les vanner, une arche* bois de chêne de contenance d’environ dix setiers à demi usée, une ruche en paille pour loger les mouches à miel, vingt une livres laine sale étant dans deux sacs y compris lesdits sacs, plus trois coupes blé seigle dans un sac et environ une coupe seigle étant dans un autre sac sans vanner, le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de quatre vingt cinq livres. Et vu qu’il est cinq heures passées nous nous sommes retirés et avons remis la continuation du présent inventaire à jeudi prochain vingt un du courant à huit heures du matin où les susdits parents et experts demeurent sommés de s’y trouver et ont iceux parents, expert et tuteur déclaré ne savoir signer de ce enquis lesdits Dunouhaud et Duris témoins ont signé avec nous.
DUNOUHAUD DURIS VILLETTE notaire
Et advenant les huit heures du matin dudit jour vingt un novembre mil sept cent quatre vingt treize, nous notaire susdit soussigné accompagné de nos témoins nous sommes rendus audit village de La Maillerie et dans la maison où est décédée ladite Marie Sissou, y étant nous y avons trouvé lesdits Valadou tuteur, Jean Peyrat veuf de ladite Sissou, Pétronille Sissou, Jean et autre Jean Dublondet et ledit Guillaume Dusoucher expert et vu que ledit Etienne Sissou est absent, nous avons au requis dudit Valadou contre lui donné défaut et de suite procédé à la continuation du présent inventaire, lesdits Peyrat et Sissou nous ayant introduits accompagnés comme dessus dans une chambre à côté de ladite maison et y joignant appelée la maison de Picard, y étant iceux Peyrat et Sissou nous ont représenté un coffre plus que demi usé de chêne sans clef, un cuvier avec sa [...] à mener la lessive, deux paires de broyoirs, une bourse à mettre les abeilles, un berceau, un pied de broyoirs, un autre bourse à mettre les abeilles, un fauteuil en bois ayant un petit armoire fermant [à] clef très usé, un bois à faire un [...], un petit chandelier d’étain commun le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de quinze livres.
Plus cinq chemises d’homme de [boniradis] à demi usées, huit chemises de femme même toile demi-usées, cinq linceuls d’étoupe et un de brin* ayant une brodure au milieu le tout à demi usé avec un mauvais sac d’étoupe, le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de trente livres.
Plus un sac de châtaignes vertes, deux cent quarante poignées de chanvre à broyer, trois livres fil de brin* ou [bonne] à demi blanchies, quinze livres fil d’étoupe aussi à demi blanchies, deux coupes fèves séchées dans un sac, une chaise en paille le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de trente livres.
Plus dans le grenier sur ladite chambre y a deux coupes seigle et environ une émine seigle dans un sac sans vanner, cinq sacs de pommes avec deux soliveaux bois de cerisier de cinq pieds de longs le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de dix huit livres y compris deux [faits de charbet] qui est tout ce qui s’est trouvé dans ladite chambre ou maison de Picard.
De là avons été introduits accompagnés comme dessus dans la grange dépendante de ladite succession y étant lesdits Peyrat et Sissou nous ont représenté cent paillasses, soixante quintaux de foin, [...] du blé seigle qui est à battre, ledit Peyrat nous a déclaré qu’il peut y en voir soixante gerbes qui peuvent produire suivant l’avis des susdits parents environ cinq setiers seigle, plus environ demi-coupe de pois à battre, le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de cent vingt quatre livres.
Plus une mauvaise paire de roues futines boitées et cerclées, une autre paire de roues ferrées boitées et cerclées avec deux chareilles et charron, un outil ou [...] à labourer garni de son couteau et règle de fer, une chambige, un pradial avec sa queue de fer, un atteloire de fer, une aiguillade* avec son chausson en fer, un joug garni de ses jouilles, chevalier et branchoires, un rataudet et deux fourches en bois, un [sevier] ou [bapoule], un mauvais essieu, une petite échelle à bras, une autre fort longue, deux échelles à charger de foin, un petit banc et une mauvaise pille avec son pilou servant à préparer le mil, une [eteve], une planche de fayard avec trois morceaux de bois pour faire des couteaux de broyoir* avec trois battoirs à battre des grains et une autre petite planche de fayard le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de quatre vingt livres.
Et attendu qu’il est midi passé nous nous sommes retirés et avons remis la continuation du présent inventaire aux deux heures de relevée de ce jourd’hui où lesdits parents, tuteur et experts demeurent sommés de se rendre, tous lesquels ont déclaré ne savoir signer de ce enquis, lesdits Dunouhaud et Duris témoins ont signé avec nous.
DUNOUHAUD DURIS VILLETTE notaire

Et advenant les deux heures de relevée dudit jour vingt un novembre nous notaire soussigné nous sommes rendus audit village de La Maillerie avec nos dits témoins où étant avons trouvé lesdits Peyrat, Sissou, Jean et autre Jean Dublondet avec ledit Dusoucher expert et dudit tuteur et vu que ledit Etienne Sissou ne s’est point présenté, au requis dudit Valadou ou tuteur avons donné défaut contre lui et ensuite procédé à la continuation du présent inventaire, lesdits Peyrat et Sissou nous ayant introduits dans la seconde grange et dans l’étable des gros bestiaux ils nous ont représenté deux vaches suitées d’une velle et d’un veau le tout poil rouge estimés par ledit Dusoucher à la somme de trois cent soixante livres.
De là avons entré dans l’étable à brebis où il s’est trouvé et nous a été représenté le nombre de trente sept brebis [...], moutons ou agneaux avec trois autres brebis que ladite Pétronille Sissou a déclaré comme lui appartenant, lesquelles trente sept brebis ont été estimé par ledit Dusoucher à la somme de soixante quatorze livres.
De là avons été conduits accompagnés comme dessus dans le clos au derrière la maison où étant avons trouvé des pommes de terre partie cueillies et l’autre partie à cueillir, les susdits parents ont convenu qu’il pouvait y en avoir [...] compris celles qui sont dans trois sacs le tout montant huit sacs, de plus avons trouvé quelques raves qui sont à cueillir, iceux parents ont convenu qu’il pouvait y en avoir cinq sacs, le tout estimé par ledit Dusoucher à la somme de vingt cinq livres.
De là avons été accompagné comme dessus, dans le jardin à choux qui est au-devant la maison de Jean Dublondet, y étant il s’y est trouvé cinq ruches à miel avec leurs mouches lesquelles ont été estimées par ledit Dusoucher à la somme de quarante livres.
De là sommes rentrés dans la maison accompagnés comme dessus, y avons trouvé une truie mère et trois petits cochons estimés par ledit Dusoucher à la somme de soixante livres.
Ensuite il nous a été représenté trois coupes sel plus une armoire bois de cerisier à quatre battants fermant à clef ayant deux tiroirs au milieu, l’ayant faite ouvrir il s’y est trouvé une culotte drap de pays presque neuve, environ un quart d’aulne de serge de pays, une mauvaise lanterne, une petite [dime], trois écuelles et une assiette de terre commune, une petite fourchette en fer et une petite [...] une petite assiette et trois cuillère d’étain commun, un [buye] et un pot en terre commune, une petite bouteille, une assiette et un saladier en faïence, un gobelet de verre avec une paire de cordes de charge, deux petits pots de terre commune une bouteille et une autre petite de verre noir et deux pelotons d’étoupe, nous a été aussi représenté cinq poules, tout quoi a été estimé avec ladite armoire par ledit Dusoucher à la somme de dix huit livres.
Tous lesquels objets ci-dessus estimés montent en total à la somme de mille soixante dix neuf livres sauf erreur de calcul.
Plus il nous a été représenté une petite cassette en bois trouvée dans ladite armoire dans laquelle s’est trouvé quelques papiers que nous avons inventorié ainsi qu’il suit.
Premièrement une quittance de vingt livres consentie par Antoine Dunouhaud à Moreil Delouis et Jean Sissou le 30 mai 1761 signée Barget notaire que nous avons côté par lettre A.
Cédule pour Anne Sissou du sept mai dernier signée Dupuy greffier cotée B.
.Départ de [...] portant quittance en faveur de Jean et François Sissou du deux février 1775 signée Chaussade cotée C.
Quittance sous seing privé en faveur de Jean Sissou du vingt deux avril 1765 signée Barget cotée par lettre D.
Quittance sous seing privé en faveur de Jean Sissou du deux juin 1767 signée Barget cotée E.
Contrat du mariage de François Sissou [et] Léonarde Bonnefont du trente avril 1760 signé par expédition Barget notaire côté par lettre F.
Vente consentie par Etienne Dublondet à Jean Sissou du 6 janvier 1748 expédiée par Tralage notaire royal cotée G.
Bordereau des biens de ladite succession du deux mars 1789 signé Faure arpenteur côté H.
Et vu qu’il est cinq heures passés nous nous sommes retirés et avons remis la continuation du présent inventaire à demain vingt deux du courant à huit heures du matin où lesdits parents et tuteur demeurent soumis de se rendre et ont tant iceux parents tuteur et Dusoucher déclaré ne savoir signer de ce enquis, lesdits Dunouhaud et Duris ont signé avec nous. DUNOUHAUD DURIS VILLETTE notaire
Et advenant les huit heures du matin dudit jour vingt deux novembre mil sept cent quatre vingt treize, nous notaire susdit et soussigné accompagné desdits Dunouhaud et Duris nos témoins nous sommes rendus audit village de La Maillerie et dans la maison où est décédée ladite Marie Sissou, y étant avons trouvé lesdits Jean Peyrat, Pétronille Sissou, Jean et autre Jean Dublondet, ledit Valadou et attendu que ledit Etienne Sissou n’a tenu compte de se rendre au requis dudit Valadou tuteur avons donné défaut contre lui et ensuite avons procédé à la continuation du présent inventaire et ayant fait ouvrir ladite armoire on nous a remis ladite cassette où sont des papiers dans laquelle s’est trouvée une vente consentie par Etienne Desautour à Jean Sissou en date du seize mai 1747 expédiée par Martinot notaire royal cotée J.
Bordereau du vingt cinq août 1783 signé Duteillot arpenteur côté lettre K.
Quittance par Etienne Dublondet à Jean Sissou du douze août 1742 expédiée par Chaussade notaire cotée L.
Autre quittance par Léonard Raignaud à Jean Sissou du 18 avril 1757 signée Barget notaire cotée lettre M.
Quittance par Françoise Delanne à Léonard Dublondet en date du quinze novembre 1789 signée par expédition Villette notaire cotée lettre N.
Partage de biens fait entre François Delouis Jean Sissou et Marie Delouis conjoints en date du vingt six décembre 1744 signé par expédition Chaussade notaire côté par lettre O.
Afferme consentie par Mathieu Dublondet à Jean Sissou du neuf mars 1778 signée par expédition Labachellerie notaire cotée P.
Vente consentie par Joseph Dublondet à Jean Sissou du vingt six avril 1774 expédiée par Chaussade notaire royal cotée lettre Q.
Quittance par Mathieu Dublondet à Léonard Dublondet en date du dix sept avril 1786 signée par expédition Villette notaire cotée lettre R.
Quittance par Gabrielle Picoulet à Jean Sissou du onze février 1745 expédiée par Chaussade notaire cotée S.
Quittance par Etienne Sissou à Léonard Dublondet du trente novembre 1781 expédiée par Barget notaire cotée T.
Cheptel et obligation consentis par Jean Sissou et Marie Delouis conjoints à maître Jean Barget en date du vingt trois mai 1765 en minute signée Barget notaire contrôlé, au bas de laquelle minute il y a quittance des susdits cheptel et obligation sans aucune date signé Léonarde Chaussade faisant pour son mari côté par lettre V.
Vente consentie par Martine Desautour à Jean Sissou le vingt neuf avril 1778 expédiée par Barget notaire cotée par lettre X.
Vente consentie par Joseph Dublondet et Françoise Delanne conjoints en faveur de Jean Sissou en date du vingt huit avril 1776 expédiée par Barget notaire cotée par lettre Y.
Et finalement vingt trois quittances sous seing privé attachées ensemble, de différentes dates signées Linards, Chamaillard curé, Rougier, Marc curé, Boudou, Sautour, Barget, Joliet et Fournier que nous avons côté par lettre Z.
Qui sont tous les meubles et effets qui nous ont été représentés par lesdits Jean Peyrat et Pétronille Sissou, avons de nouveau sommé ces derniers si ils avaient ou savaient quelque autre chose dépendante de ladite succession ils nous ont dit et affirmé par leur serment tout de suite par eux fait, n’avoir savoir ni retenir autre chose que les objets dessus inventoriés, de tous lesquels ledit Valadou demeure chargé pour représenter de tout lors qu’il en sera requis, sans entendre cependant iceux Peyrat et Sissou se préjudicier en rien sur les droits, […] et prétentions qu’ils peuvent avoir dans la succession de ladite feue Marie Sissou leur femme et sœur tout quoi demeure réservé par ces présentes, sans préjudice aussi audit Valadou tuteur aux droits demandes et prétentions desdits mineurs tant envers ledit Peyrat et autres généralement que lorsque le tout demeurant réservé par icelui tuteur en sadite qualité pour lesdits mineurs et pour la faction du procès-verbal de l’état des biens et bâtiments dépendants de ladite succession nous l’avons remis aux deux heures de relevée de ce jourd’hui où tous les susdits parents et tuteur demeurent sommés d’y assister si bon leur semble ; fait clos et arrêté le présent inventaire ledit jour vingt deux novembre mil sept cent quatre vingt treize l’an second de la République française une et indivisible à l’heure de midi en présence desdits Léonard Dunouhaud sacristain et Léonard Duris marchand demeurant au bourg de Linards témoins soussignés avec nous lesdits Jean Peyrat, Pétronille Sissou, Jean et autre Jean Dublondet et Valadou tuteur ont déclaré ne savoir signer de ce enquis.
DUNOUHAUD DURIS VILLETTE notaire
Enregistré à Linards le trente novembre l’an 1793 (en vieux style) 2° de la République française une et indivisible. Reçu cinq livres et dix sous
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