Le Courrier du Centre
Année 1882

 
Lundi 13 février 1882
Les allumettes de contrebande :
Le nommé Jean Vigneron, âgé de 55 ans, qui fabriquait clandestinement des allumettes chimiques et en faisait la vente, a été arrêté à son domicile, à Linards, en vertu d’un réquisitoire de M. le receveur des contributions indirectes.
Il a été conduit à Limoges et écroué à la maison d’arrêt.
Cf. procès le 22/02/1882
Samedi 18 février 1882
Liste des pensions accordées aux survivants de la répression de 1851.
En début de liste Mme Veuve Arnaud, Linards … 600 fr
Mercredi 22 février 1882
Tribunal correctionnel, audience du 20 février 1882
« Un sieur jean Vigneron, déclaré coupable de colportage d’allumettes chimiques de contrebande, a été condamné à 300 fr. d’amende et à la confiscation des allumettes saisies. »
Jeudi 2 mars 1882
Nominations d’instituteurs.
A Linards, institutrice adjointe, Mlle Jacquet, débutante.
Samedi 10 juin 1882
Certificat d’études du canton de Châteauneuf.
Inscrits 45 garçons et 18 filles
Présents 38 g. et 16 f.
Reçus à l’écrit 12 g. et 5 f.
Dont, de l’école de Linards, par ordre de mérite :
Filles : Marguerite Vergnolle, 1°
Garçons : Pierre Dupetit 1°, Guillaume Dézéreau 2°, Louis Charbonniaud 3°, Louis Moreau 7°.
Le juge de paix Delassis a remis aux deux premiers (garçon et fille) un livret d’épargne de 10 fr.
Samedi 22 juin 1882
Tribunal de police correctionnelle, audience du 20 juin :
« Le sieur François Reillaudou, âgé de 39 ans, cultivateur demeurant à Neuvic, s’entend condamné à six jours de prison pour vol d’une pièce de 20 francs au préjudice d’un sieur Vessière, cultivateur commune de Linards ».
Samedi 23 septembre 1882
Comice agricole de Châteauneuf la Forêt
De nombreux prix à des cultivateurs de Linards, notamment des métayers de M. Noualhier.
Vendredi 27 octobre 1882 - Voir l'original
Tribunal de police correctionnelle – Audience du 25 octobre 1882
Affaire Arnaud-Chabry de Blanzat, rixe, avocat M° Chaussade.
Le premier octobre courant, le sieur Elie Arnaud, âgé de 40 ans, cultivateur, demeurant à Blanzac, commune de Linards, et deux de ses voisins revenaient de la chasse, lorsqu’ils rencontrèrent un sieur Chabry, cantonnier, qui leur demanda s’ils avaient fait bonne chasse, Arnaud qui paraît-il n’est pas en très bons rapports avec Chabry, lui répondit en patois : « prime ton nez dans mon c… »
Chabry comprenant mal lui cria : « viens le donner le coup de pied dans mon c… », et en même temps il s’avançait sur Arnaud qui, posant son fusil par terre, attendit de pied ferme son adversaire.
A la première rencontre Arnaud fut roulé dans le fossé, mais il paraît qu’il prit bien vite le dessus, car aujourd’hui Chabry produit au tribunal, devant lequel Arnaud comparaît sous l’inculpation de coups et blessures, un certificat du médecin constatant quelques contusions sur le visage et notamment à la main droite.
La victime qui s’était portée partie civile, demandant 1,600 fr. de dommages intérêts seulement, voit rejeter cette demande malgré une longue et éloquente plaidoirie de M° Chaussade, le tribunal considérant que Chabry avait eut le tort de porter les premiers coups.
Arnaud, habilement défendu par M° Baju, n’est condamné qu’à 30 fr. d’amende.
Samedi 23 décembre 1882
Une grange appartenant au nommé Faille (Léonard), propriétaire à Linards, contenant 30 quintaux de foin, 60 quintaux de paille, une barrique de cidre, un moulin à vanner, est devenue la proie des flammes. Grâce aux secours arrivés à temps, on a pu ouvrir aux bestiaux et faire la part du feu.

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