Le Courrier du Centre
Année 1887
Mercredi 2 février 1887
Folie furieuse
Il y a quelques temps déjà qu’une femme Léonarde Rigaut, âgée de 44 ans, journalière, originaire de Linards et demeurant au n° 11 de la place Fontaine-des-Barres, donnait des signes manifestes d’aliénation mentale, lorsque samedi dernier elle eut un accès de folie furieuse dans lequel elle brisa tout ce qui lui tomba sous la main, dans son domicile.
Le même jour, vers minuit, la malheureuse fut vue sur la place Saint-Michel, interpellant les passants et se livrant à des gestes incohérents et indécents.
Enfin, dimanche, la pauvre femme, reprise d’un nouvel accès furieux, se mit en devoir de briser tout se qui se trouvait encore dans son logement. Un sieur F., qui vit avec elle, se fit alors délivrer un certificat médical et hier, il alla réclamer à M. le commissaire de police du 2° arrondissement, l’internement de Léonarde Rigaut. Mais cette opération ne put pas se faire facilement.
Arrivée dans la maison de la place Fontaine-des-Barres, les agents eurent une peine infinie à s’emparer de la malheureuse folle qui s’était enfermée à clef dans l’appartement d’une autre locataire, situé au deuxième étage. Il fallut avoir recours à des échelles pour s’introduire dans ce logement par les fenêtres et, de là, livrer un véritable combat contre la femme Rigaut, que ses forces décuplées par la folie rendaient véritablement redoutable.
Enfin, les agents de M. d’Ornano, l’honorable commissaire de police du quartier, parvinrent à maîtriser la pauvre folle qui a été conduite à l’asile d’aliénés de Naugeat.
On attribue la folie de Léonarde Rigaut à des troubles cérébraux occasionnés par le crime de la fille Baudet ; car, dans ses moments d’incohérence, elle se défend énergiquement d’avoir tué un enfant, du meurtre duquel elle accuse un personnage imaginaire. D’autre part, on donne la jalousie comme cause de l’état mental de cette malheureuse femme.
Jeudi 17 mars 1887
Linards
A l’occasion de la mi-carême, il y aura une grande fête dans la ville de Linards, le 20 mars :
Voici le programme de cette réjouissance :
Le matin, à onze heures, arrivée de la fanfare de Saint-Paul ; à midi, courses aux sacs, course aux filles, courses aux ânes ; à deux heures, banquet, 105 couverts ; à quatre heures, jeux divers, mâts de cocagne, amusements en tous genres jusqu’à la nuit ; à huit heures, feu d’artifice ; à neuf heures, retraite aux flambeaux ; grande illumination partout ; bal public gratuit toute la nuit.
[Pour info, cavalcade à Châteauneuf]
Mercredi 18 mai 1887
Tribunal correctionnel, audience du 16 mai
« 25 francs d’amende pour le même motif [insultes à agent de force publique] sont infligés à un nommé Pierre Maumont, né à Linards. »
Vendredi 3 juin 1887
Incendie
On nous écrit de Linards, le 1° juin :
Hier, vers trois heures du matin, le feu s’est déclaré aux bâtiments du sieur Braye, cultivateur au village de Mazermaud, commune de Linards.
En un clin d’œil, une grange et tout son contenu a été dévoré par les flammes. La maison d’habitation qui était attenante n’a été préservée qu’au prix des plus grands efforts de la part des habitants des villages limitrophes, accourus au premier signal.
On a sauvé également le bétail ; mais au moment où un courageux citoyen détachait le dernier veau, une poutre embrasée est tombée à ses pieds.
Le sieur Jean Nicot, charron, est allé également chercher une lapine au milieu des flammes.
Les dégâts, estimés 2.000 fr., sont couverts par la Compagnie d’assurance l’Abeille.
On ignore les causes de ce sinistre. Le sieur Margout, qui a vu le premier l’incendie, a eu toutes les peines du monde pour réveiller le sieur Braye et sa famille. Néanmoins, vu l’heure à laquelle le feu s’est déclaré, il n’est guère possible d’attribuer cet incendie à d’autres causes qu’à la malveillance.
Info : lettre d’un habitant de Châteauneuf se plaignant de ce que les boulangers ambulants qui desservent les villages vendent le pain deux fois plus cher qu’à Limoges (soit 25 centimes la livre), et trichent sur le poids.
Vendredi 3 juin 1887
Tribunal de police correctionnelle – Audience du 31 mai
Les habitants de la campagne des environs de Limoges ont la mauvaise habitude de ne se garer des voitures que lorsque celles-ci sont presque sur leur dos. De même pour leurs troupeaux ce n’est qu’à la dernière extrémité qu’ils se décident à les tirer du chemin. Cette nonchalance leur a causé souvent bien des ennuis, mais ils ne s’en corrigent pas pour cela.
Le 10 du mois de mai dernier, un habitant de Linards, le sieur P…, revenait de la foire de X…, conduisant un troupeau de six moutons.
Un sieur B…, boulanger à Aixe, suivait en voiture la même route que p…. Arrivé à quelques mètres de ce dernier, B… lui cria de se ranger de côté pour le laisser passer. P… se rendit à cet avis et chassa son troupeau dans le fossé, pas assez vite cependant puisque un de ses moutons vint se jeter dans les jambes du cheval, qui pourtant marchait au pas, et se fit écraser.
P…, furieux, se précipita à la tête du cheval, et le saisissant par la bride, l’arrêta. Il somma alors B… de lui payer son mouton ; celui-ci lui répondit de lâcher d’abord son cheval, et qu’ensuite il parlementerait ; mais voyant qu’il ne tenait aucun compte de son objection, il descendit de voiture et l’envoya rouler par terre d’un coup d’épaule.
P… se releva assez contusionné et fut porter plainte de suite à la gendarmerie.
Cette affaire est venue devant le tribunal qui, pensant que B… avait été trop brutal, l’a condamné à 30 fr. d’amende.
Lundi 27 juin 1887
Autre incendie à Linards
On nous écrit d’autre part de Linards :
Vendredi dernier, à onze heures du matin, un incendie a éclaté au lieu-dit des Quatre-Chemins, commune de Linards.
Une maison servant de boulangerie, appartenant à Mme veuve Belier, est devenue la proie des flammes.
On pense que le sinistre est dû au feu qui aurait été communiqué par des braises à un tas de copeaux se trouvant dans un appartement occupé par une locataire, Mme Dubois.
Les pertes sont évaluées à 350f francs et couvertes par une assurance.
Mercredi 3 août 1887
COUR D’ASSISES DE LA HAUTE-VIENNE
Audience du 2 août
2° AFFAIRE
Pleinard – Faux en écriture privée
L’audience est ouverte à 9 heures ¼.
L’accusé est introduit.
M. le président procède au tirage au sort de MM. les jurés.
M. Meynieux occupe le siège du ministère public. M° Fage est assis au banc de la défense.
M. le greffier Debay donne ensuite lecture de l’acte d’accusation qui relève les faits suivants à la charge de l’accusé :
Le 28 octobre 1875, un sieur Léon Villette, propriétaire à Saint-Solve (Corrèze), céda, à titre d’échange, au sieur Pleinard, un domaine situé à la Bessade, commune de Linards, et, en contre-échange, Pleinard lui céda différents immeubles sis à Lacaux, commune de Glanges.
Une soulte fut stipulée au profit de Villette ; sur cette soulte, deux mille francs furent payés comptant et il fut convenu que le surplus serait soldé ultérieurement.
Différents versements réduisirent la dette de Pleinard à 5000 fr., somme qui était encore due lorsqu’un acompte fut payé dans les conditions suivantes :
Le 2 décembre 1882, Villette rencontra à Linards son débiteur, qui lui annonça qu’il voulait lui payer les intérêts échus de l’argent qu’il restait lui devoir. En effet, le lendemain, ils se rendirent dans un café, et là Pleinard compta à Villette les intérêts échus, qui s’élevaient à 250 fr. ; Villette fit un reçu de l’argent versé. Ce reçu n’était pas encore signé lorsque Pleinard offrit de payer un acompte de 300 fr. sur le capital. L’offre fur acceptée par son créancier, qui ajouta aux chiffres, sur le reçu, la mention du versement de ces 300 fr.
D’autres versements furent effectués dans la suite, mais à la fin de l’année 1884, Pleinard était encore débiteur de Villette, qui l’invita à se libérer sans retard.
Peu après, l’accusé faisait déposer 600 fr. dans l’étude de M° Ledot, notaire à Linards. D’après lui, cette somme était suffisante pour désintéresser complètement son créancier.
Villette fut fort étonné de cette prétention et le 28 janvier 1885, il se rendit dans l’étude Ledot, accompagné de son frère Jules Villette et muni de ses livres.
Il s’empressa de demander des justifications à Pleinard qui produisit différents reçus, parmi lesquels se trouvait celui qui lui avait été délivré le 3 décembre 1882. Villette remarqua aussitôt que ce dernier avait été altéré et qu’au nombre de 300 on avait ajouté un zéro. De cette manière on avait transformé ce nombre en celui de 3.000 et le reçu paraissait avoir été donné pour une somme supérieure de 2.700 francs à celle qui était réellement quittancée. Il se produisit alors une scène de violence à la suite de laquelle Pleinard traduisit les frères Villette en police correctionnelle pour diffamation et coups. Ce dernier délit fut seul retenu par le tribunal contre Léon Villette. Jules villette fut acquitté. Peu de temps après, Pleinard fit signifier des offres réelles à son créancier. Il lui offrait 602 francs et par [là] il continuait à se prévaloir de l’altération du reçu du 3 décembre. Villette ne pouvait accepter de pareilles offres et l’affaire fut portée devant le tribunal civil de Limoges.
Un premier jugement rendu par ce tribunal fut frappé d’appel. La cour ordonna une enquête et une vérification d’écritures qui fut confiée à trois experts. Après l’enquête et l’expertise, l’affaire revint devant le tribunal. Par jugement en date du 29 janvier 1887, il fut constaté que le troisième zéro du nombre 3,000 porté sur le reçu du 3 décembre n’émanait pas de Villette. Par suite les offres furent déclarées non satisfactoires et des dommages-intérêts furent alloués à Villette.
Pleinard interjeta appel de ce jugement, qui fut confirmé le 2 juin.
Les dommages-intérêts furent toutefois élevés à 500 francs.
Le rapport des experts n’avait laissé subsister aucun doute sur l’affaire. Il en résultait en effet d’une manière indiscutable que le troisième zéro du nombre trois mille n’avait pas été écrit par Villette.
De plus, les livres de ce propriétaire, qui sont parfaitement tenus, mentionnent, à la date du 3 décembre 1882, la réception d’une somme de 300 fr. et non d’une somme de 3,000 fr.
Pour combattre cette présomption, Pleinard a produit un calepin sur lequel était inscrit le paiement de 3,000 fr. Mais on a bien vite remarqué qu’on ne pouvait voir aucune confiance dans les mentions qu’il contenait, puisqu’il constatait que ce paiement avait été effectué le 3 novembre, alors que le reçu était à la date du 3 décembre. Pleinard a également essayé de prouver que son adversaire avait reconnu avoir écrit la quittance telle que lui l’avait produite. Les témoins entendus sont venus rapporter des propos tenus par Villette le jour où Pleinard l’avait traduit en police correctionnelle pour diffamation. Villette, ne voulant pas être condamné pour ce délit, cherchait à atténuer la portée des paroles prononcées par lui dans l’étude Ledot, sans toutefois aller jusqu’à dire que le nombre 3,000 avait été entièrement écrit par lui, ce qui eût été contraire à la vérité. Cependant, un témoin a prétendu qu’à l’audience correctionnelle, il avait fait cet aveu. Cette disposition est absolument erronée car les notes prises par le greffier pendant l’interrogatoire de Villette constatent qu’il a dit absolument le contraire de ce que lui a prêté le témoin.
A la suite de l’arrêt de la cour, une information a été ouverte contre Pleinard.
Un quatrième expert a examiné le reçu argué de faux. Il a également déclaré que le troisième zéro n’émanait pas de Villette et avait été ajouté après coup. Enfin, un sieur Maumot a déclaré que Pleinard lui ayant montré le reçu avait, au cours de la conversation, reconnu qu’il n’avait versé que 300 fr. et n’avait reçu quittance que pour cette somme.
L’accusé a donc ajouté ou fait ajouté le troisième zéro du nombre 3,000, et il fait usage de la quittance ainsi falsifiée.
Il est 9 h. ½, l’audience continue.
Jeudi 4 août 1887
COUR D’ASSISES DE LA HAUTE-VIENNE
Audience du 2 août
2° AFFAIRE
Pleinard – Faux en écriture privée
Après la lecture de l’acte d’accusation, M. le président procède à l’interrogatoire de l’inculpé.
Pleinard n’a pas de mauvais antécédents. Il a la réputation d’être un roué, mais non un malhonnête homme.
Il nie énergiquement les délits qui lui sont reprochés. Il soutient entre autres n’avoir pas ajouté au nombre 300 le zéro en question, cause de sa comparution en cour d’assises.
DEPOSITION DES TEMOINS
M. Villette a déposé le premier. Il est non moins affirmatif que Pleinard. Il déclare d’une façon énergique n’avoir signé qu’un reçu de 300 fr. Son dire est corroboré par son frère, son beau-frère et son domestique, qui affirment qu’ils étaient présents au moment où le versement a été effectué.
Mme Bonnefond, maîtresse de l’auberge où le reçu a été signé, déclare que ni le frère ni le beau-frère, ni le domestique de Villette ne sont venus chez elle le jour indiqué, comme ils le prétendent.
M. Maumot, maréchal-ferrant dépose en ces termes :
Un jour, Pleinard vint me trouver, et me montrant le reçu en question, m’a demandé s’il était valable bien que n’étant que sur papier libre. Je lui ai répondu qu’il vaudrait mieux qu’il soit sur papier timbré.
Pleinard nie le fait.
D’après MM. Linards, Robert, Beaufinet, experts en écritures, il ne saurait y avoir aucun doute sur le dernier zéro de la somme de 3,000 fr. Il n’a pas été tracé par la même main ni avec la même encre.
M. Petit, expert en écritures, déclare lui aussi que le dernier zéro de la somme de 3,000fr. n’a pas été écrit avec la même encre que les précédents, mais il ne peut affirmer que ce zéro ait été tracé par une autre main que les précédents.
M. Gavinet, maire de Linards, déclare que le nommé Barry, témoin qui a déposé précédemment, lui a dit que Villette avait reconnu avoir tracé le zéro de sa main.
Barry proteste énergiquement. Un échange de paroles assez vives se produit alors entre ces deux témoins. M. le président les fait taire à grand’peine.
La femme Quintane, épouse Dupetit, affirme que Villette lui a dit non seulement que tout le reçu, y compris le dernier zéro, avait été fait par son frère, mais encore que Pleinard y passerait, quand même il lui en coûterait 20,000 fr. De plus, elle rapporte que M. Gavinet, reprochant à Barry, dans une affaire ultérieure, de n’avoir pas dit tout ce qu’il savait au sujet de l’affaire Pleinard, aurait reçu de Barry la réponse suivante : « C’est vrai, mais je suis l’ami et le voisin de Villette, entre voisins on doit se soutenir. »
Villette et Barry nient avoir jamais prononcé ces paroles. Le conducteur de la voiture de Linards raconte des faits à peu près semblables et qui aussi sont également niés.
M. Meynieux, substitut du procureur de la République, prend la parole. D’après M. Meynieux, les preuves de la culpabilité de Pleinard ne manquent pas et il les cite les unes après les autres. En conséquence il demande une peine sévère pour l’accusé.
M° Fage, défenseur de Pleinard, soutient la non-culpabilité de son client ; il reprend une à une chacune des charges que fait peser l’accusation sur son client, il les discute et les combat vigoureusement. Bref, l’habile défenseur demande au jury un acquittement.
M. le président déclare les débats clos et remet au jury les questions suivantes :
1° question – Pleinard est-il coupable d’avoir depuis moins de dix ans, à Linards (Haute-Vienne), faussement altéré ou fait altérer une quittance datée du 3 décembre 1882 à lui délivrée par le sieur Léon Villette, et portant la signature du dit Léon Villette, en ajoutant ou faisant ajouter sur la dite quittance, à la suite du nombre 300 le chiffre 0, en sorte que la dite quittance paraissait faussement donnée pour une somme supérieure de 2,700 fr. à la somme réellement quittancée.
2° question – Est-il coupable d’avoir, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, fait usage de la pièce ci-dessus spécifiée sachant qu’elle était fausse.
Le jury entre dans la chambre des délibérations et rend un verdict négatif sur les deux questions qui lui sont posées.
En conséquence, la cour acquitte le sieur Pleinard, qui est mis immédiatement en liberté.
Vendredi 19 août 1887
Vol
On nous écrit de Linards, le 16 août :
Le 15 août, vers une heure du matin, des malfaiteurs se sont introduits dans une maison sise au village de Meyras, commune de Linards, habitée par un nommé Mousset, journalier.
Pour pénétrer dans l’habitation, les voleurs ont escaladé une fenêtre sise à 1 mètre 50 au-dessus du sol. Ils ont décloué la tablette d’une commode sous laquelle se trouvaient 350 francs en billets de banque, dont trois de 100 francs et un de 50 fr., dont ils se sont emparés. C’était toute la fortune du malheureux Mousset. Celui-ci, qui couche dans la chambre même où les voleurs ont pénétré, n’a rien entendu, car il est excessivement sourd.
La trace des coupables n’a pas encore été retrouvée.
Dimanche 11 septembre 1887
Frairie de Linards – Demain dimanche, 11 septembre, aura lieu la fête patronale de Linards ; dans la journée il y aura divers jeux, tels que courses aux ânes, course en sac, mât de cocagne, etc., et le soir plusieurs bals.
Mercredi 23 novembre 1887
Incendie
On nous écrit de Roziers-Saint-Georges, le 21 novembre 1887 :
Hier, soir, à 8 heures environ, le feu s’est déclaré dans une grange servant de remise au sieur Fraisseix, dit Pétissou, propriétaire à Lacour, commune de Roziers-Saint-Georges.
En peu de temps, le bâtiment a été dévoré par les flammes. On n’a rien sauvé ; quatre charrettes, une jardinière, un pressoir, deux barriques de cidre et un grand nombre d’outils aratoires ont été brûlés.
Heureusement qu’on a pu préserver les autres bâtiments attenant à ladite grange en faisant la part du feu. Un sieur Mausset, propriétaire à Chez-David, commune de Linards, est monté sur la toiture embrasée, et avec une hache, a abattu la charpente de l’immeuble incendié et a ainsi circonscrit les flammes.
Les secours ne faisaient point défaut, mais l’eau manquait absolument. – Les dégâts sont évalués 3.000 fr.
Fraisseix était assuré à la Paternelle, son colon Pateloup est également assuré.
Mardi 6 décembre 1887
Mercuriale de la foire

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