Le Courrier du Centre
Année 1903
Vendredi 2 janvier 1903
Linards – Accident – Le jeune domestique de Mme Castenot, propriétaire au village de Mazermaud, revenait en voiture du bourg de Linards. Etant en cours de route, le cheval devenu subitement furieux, lança une terrible ruade qui brisa le devant de la voiture et une deuxième qui atteignit le conducteur à la jambe et la lui brisa.
Le malheureux jeune homme a été aussitôt conduit chez M. le docteur Lemaistre à Limoges.
Dimanche 4 janvier 1903 - Voir l'original
LINARDS – Disparition – Le jeune Antoine Sautour, âgé de 17 ans, domestique dans la commune de Masléon, était allé, la veille de Noël, voir ses parents, qui habitent le village de la Maillerie.
Il repartit après avoir passé quelques heures avec ces derniers, mais ne revint pas au domicile de ses maîtres. Ces derniers, ne le voyant pas rentrer, le surlendemain, en avisèrent les parents, qui, aussitôt, procédèrent à des recherches.
Le jeune Sautour est âgé de 17 ans, de figure pâle ; au moment de sa disparition, il était coiffé d’un chapeau de feutre noir, avait une blouse de coton, un pantalon noir ; il était chaussé de souliers brodequins.
Les personnes qui pourraient donner des renseignements sur le fugitif sont priées d’en avertir la famille.
Jeudi 8 janvier 1903 - Voir l'original
LINARDS – Fugitif retrouvé – Le jeune Sautour, du village de la Maillerie, qui avait quitté le domicile de ses parents depuis la veille de Noël, et dont nous avions annoncé la disparition, vient de réintégrer, depuis jeudi soir, après une odyssée lamentable, le domicile de ces derniers.
Ce jeune homme, qui était placé comme domestique dans la commune de Masléon, n’avait pas voulu, par suite de contrariétés, revenir chez ses maîtres. Rencontré huit jours après sa disparition par le conducteur d’une voiture publique, ce dernier, pris de pitié, l’avait fait monter dans sa voiture.
Il était temps, le pauvre garçon n’en pouvait plus et son courage était à bout .
Il est à croire qu’il ne recommencera pas.
Mardi 13 janvier 1903
Linards – Agression – M. Jeandillou, messager, revenait de Limoges avec son attelage, quand arrivé à côté de l’étang d’Eyjaux, il fut arrêté par trois individus qui avaient l’intention de le dévaliser. Après avoir arrêté les chevaux, ils se précipitèrent sur lui et l’un d’eux lui asséna sur les reins un formidable coups de trique.
Grâce à sa vigueur et à l’aide de son chien, M. Jeandillou put se débarrasser heureusement de ces malandrins, qui ne tardèrent pas à disparaître.
Mardi 27 janvier 1903 - Voir l'original
LINARDS – Accident – Mercredi dernier, une dame Gilles, du village de Salas, suivait avec un enfant une voiture attelée de deux vaches, lorsqu’à un certain moment ce dernier buta contre un tronc d’arbre et tomba sous la roue du lourd véhicule qui passa sur lui.
Par un heureux hasard, la vase assez épaisse à cet endroit le garantit et lui évita un écrasement complet.
L’enfant en a été quitte pour une plaie profonde à la tête d’où le sang coulait en abondance ; mais cette blessure n’offre aucun caractère de gravité, d’après l’avis du docteur Tarrade, appelé à donner ses soins au jeune blessé.
Mercredi 11 février 1903 
Tribunal correctionnel, audience du 9 février
« Coups et blessures – A la reprise, M. Siramy, juge suppléant, remplace M. Eyquem au siège du ministère public.
Marie Faucher, 61 ans, cultivatrice demeurant à Linards, est prévenue de coups et blessures sur la personne de sa voisine, Marguerite Sarre, âgée de 22 ans. Celle-ci ramassait un peu de bois derrière un buisson quand la femme Faucher se jeta sur elle, lui lança des soufflets, lui tira les cheveux et la renversa par terre.
L’inculpée a antérieurement à 1881 subi plusieurs peines assez graves.
Le tribunal la condamne à 24 heures d’emprisonnement. »
Samedi 21 mars 1903 - Voir l'original
Chronique Départementale
LINARDS – Accident – Lundi dernier, M. Ducailloux, garçon meunier chez M. Chaise à Saint-Bonnet-Briance, se rendait à Linards, revenant du village de Chantegris, en conduisant sa charrette, remplie de sacs de blé. Arrivé en face de l’étang de Crorieux, le cheval ayant eu peur, fit un écart. Ducailloux, qui était dans la charrette pour conduire l’attelage, tomba à terre et une des roues du véhicule lourdement chargé lui passa sur une jambe.
Relevé par un passant et transporté à l’hôtel Jacquet, Ducailloux, qui paraissait être grièvement blessé, reçut immédiatement les soins de M. Chomeau, pharmacien, et conduit après un premier pansement au domicile de son patron, en attendant la visite du médecin qui se prononcera sur la gravité de la blessure.
Lundi 6 avril 1903
Châteauneuf-la-Forêt – Conférence mutualiste – Une conférence gratuite sera faite par MM. Saulnier, avocat à Limoges, Mounier, directeur de l’école de Linards, et Chabry, instituteur, accompagnés des membres du bureau de la 40° section de la sécurité de la vieillesse (Linards), le dimanche 12 avril, à dix heures et demi du matin, salle de la mairie de Châteauneuf.
Les conférenciers traiteront de la mutualité et de l’utilité des sociétés de prévoyance, du but humanitaire de la Sécurité de la vieillesse.
Vendredi 24 avril 1903
Châteauneuf-la-Forêt – Compte-rendu de la conférence mutualiste.
Lundi 27 avril 1903
Saint-Méard – Une mort affreuse – Un malheureux bébé de 4 ans, le jeune François Labonne, dont les parents habitent le village de Blanzat, commune de Linards, se trouvant chez son grand-père le sieur Reineix, au village de la Chaucherie, en voulant s’amuser dans la maison avec un petit camarade, est tombé dans une marmite d’eau bouillante.
Malgré les soins qui lui ont été donnés, le malheureux bébé est mort le lendemain dans d’horribles souffrances.
Mercredi 13 mai 1903
Mercuriale de la foire
Vendredi 15 mai 1903 - Voir l'original
LINARDS – La Sécurité de la vieillesse – (société mutuelle de retraites) – Nous recevons la communication suivante :
Dimanche 3 mai a eu lieu à la mairie de Linards l’assemblée générale des sociétaires de la 40° section, sous la présidence de M. Lafarge. Le président donne lecture de la situation financière et morale de la section pour l’année écoulée. Voici le texte de sa communication :
Mesdames, Messieurs, chers sociétaires,
Notre jeune section, qui date seulement du courant de l’année 1902, est aujourd’hui dans une voie florissante.
Nous atteignons déjà la première centaine de membres. D’avril 1902 à avril 1903, nous avons reçu 68 adhésions ; nous avons envoyé un montant de recette de 1,372 fr. dont 1,103 fr. 50 comme capital disponible de 1° pension ; 2 fr. 50 comme capital de 2° pension et 200 fr. 50 de fonds disponibles.
Cette marche si rapide de notre section nous est une garantie pour le progrès futur. Nul doute que l’année prochaine, nous n’ayons doublé le nombre de nos adhérents. Tout cela dépendra de la manière dont nous agirons pour propager la sécurité de la vieillesse.
Chaque sociétaire devrait avoir à cœur de faire inscrire quelques-unes des personnes avec lesquelles il est en relations ; il servirait ainsi sa propre cause et agirait dans l’intérêt général de ceux qu’il amènerait à nous.
Chacun de nous doit bien se pénétrer des avantages de notre société, de l’honnêteté et de l’ingéniosité des statuts et bien s’appliquer à faire comprendre que, si toutes les sociétés de mutualité sont bonnes, nulle n’est meilleure que la nôtre, en ce sens qu’elle offre, plus que tout autre, des garanties sérieuses, qu’elle pourra servir des pensions plus régulières et plus fortes, et qu’elle répond absolument au but qu’on se propose, qui est d’assurer la sécurité des vieux jours du travailleur.
Et qu’on ne se laisse pas décourager par une non-réussite dans le début. Il ne s’agit pas d’embrigader les gens de force et immédiatement. Quand même ils ne donneraient pas leur adhésion tout de suite, nos paroles n’auront pas été perdues. Ce sera de la semence qui germera toujours.
Les gens demandent à réfléchir, cela est légitime, étant été trompés si souvent ; mais ils verront d’eux-mêmes, par la suite, que notre œuvre est excellente, et c’est de leur plein gré qu’ils demanderont leur inscription. Cela n’en vaut que mieux. Ainsi ils seront plus dévoués.
Notre propagande a été fructueuse, nous avons fondé la section de La Croisille, déjà florissante ; nous nous sommes fait connaître dans les communes environnantes et nous ne nous arrêterons pas en si bonne voie. Durant cette année, nous allons continuer notre active propagande et nous formerons sans nul doute quelque sections voisines de plus.
Nous demandons à tous nos sociétaires de conserver toujours le même feu sacré et la même persévérance. Ils faut qu’ils apportent la plus grande régularité dans le paiement de leurs cotisations. A ce propos, nous avons pensé que les paiements par trimestre, versés à l’avance (4 fr. 50 au lieu de 1 fr. 50) au moins pendant les grands travaux, faciliteront tout le monde, trésorier et sociétaires. Nous engageons vivement ceux que cela ne gênerait pas à payer ainsi.
Nous remercions vivement les membres de la 25° section, MM. Fourgeaud, Chapoulou, Saulnier, Lafarge, Delassis, etc., qui nous ont prêté leur appui pécuniaire et moral, nos dévoués conférenciers et en particulier notre président d’honneur qui, grâce à la grande sympathie dont il est l’objet, nous a donné un appui du plus grand prix. Nous remercions également la presse limousine, dont le précieux concours n’a jamais fait défaut.
M. Chapoulou, vice-président de la 25° section, avait été délégué par le conseil d’administration pour remettre une médaille d’argent à M. Mounier, le dévoué président d’honneur de la 40° section, pour les grands services rendus à la société grâce à son active campagne de conférences.
Celui-ci, prenant à son tour la parole, développe les avantages particuliers de la Sécurité de la vieillesse et répond par avance aux critiques qui pourraient être formulées.
Il est procédé au renouvellement du bureau qui se trouve constitué de la manière suivante : Président d’honneur, M. Mounier ; membres honoraires, MM. Theillaumas, adjoint au maire, Tourgnol, député ; président, Lafarge ; vice-président, Jacquet ; secrétaire, Dumazeau ; secrétaire-adjoint, Chabry ; trésorier, Besselas ; trésorier-adjoint Thuilléras ; comptable, Couade ; comptable-adjoint, Durand ; commission : Quintane, président ; membres, Gourserol, Rigout, Bachellerie, Decrorieux, Sarre, Nicot, Demichel, Faure.
Vendredi 12 juin 1903
Tribunal correctionnel, audience du 10 juin
« Coups et blessures – Léonard Delanne, né à Châteauneuf le 17 février 1877, et Pierre Pauly, âgé de 34 ans, sont poursuivis ensemble sous l’inculpation de coups et blessures volontaires sur la personne de M. Vignaud.
La scène s’est passée le 10 mai dernier à la sortie d’un bal.
C’est toujours l’animosité existant entre les gars de Linards et ceux de Châteauneuf qui a provoqué la rixe en question.
Les adversaires avaient, en outre bu plus que de mesure.
Les gendarmes ayant du intervenir, Delanne les injuria grossièrement.
Il fut ensuite conduit dans la chambre de sûreté, en attendant que son état d’ivresse disparaisse.
Pauly est condamné à 25 fr. d’amende seulement, Delanne à 6 jours de prison. »
Mardi 23 juin 1903 - Voir l'original
LINARDS – Société des vétérans – La 1773° section compte déjà 102 membres. A l’occasion de l’inscription du centième, le président lève toutes les amendes infligées pour manquement aux réunions.
La société des vétérans des armées de terre et de mer a été fondée pour venir en aide aux anciens combattants de 1870-71 et, par extension, à tous les anciens militaires. Elle offre des garanties indiscutables et a bien vite gagné la confiance puisque, en moins d’un an, son capital s’est élevé de deux millions, atteignant ainsi le chiffre de 13,683,034 fr. Il serait à désirer qu’elle prît une plus grande extension dans la Haute-Vienne, où elle ne compte que quatre sections, tandis que les départements du Nord et du Pas-de-Calais en possèdent chacun plus de cinquante.
Comme cette société de retraites a en même temps un but patriotique, elle ne devait pas manquer d’être attaquée par certaine presse et certains politicailleurs ; devant le parti pris il n’y a rien à faire ; cependant nous ne nous lasserons pas de répéter que nous ne faisons pas de politique. Chez nous, tous les partis sont représentés, depuis Henri Brisson jusqu’au marquis de l’Espinay.
Pour les adhésions, s’adresser à Linards, au siège de la 1773° section ; à Saint-Paul, à M. Michel Lhermite ; à La Croisille, à M. Laleuf ; à Châteauneuf, à M. Sylvain Gilles ; à Limoges, à M. Chadelaud, rues des Petites-Maisons, etc.
Mercredi 15 juillet 1903
St-Paul, accident du courrier Linards-Limoges. La voiture est renversée par un fardier sans conducteur, les passagers sont blessés.
Samedi 22 août 1903
Linards – Précieuse découverte – Des enfants qui cherchaient des champignons ont découvert il y a quelques jours, dans un taillis, un ballot contenant des effets neufs. Ces effets proviennent du vol commis le 2 mai dernier à l’auberge Villetelle au préjudice de M. Bounel, marchand drapier à Bourganeuf.
Les coupables craignant d’être pris s’étaient débarrassés du produit de leur larcin. 
Vendredi 28 août 1903
Linards – Accident- Samedi dernier, M. Joseph Dumazaud, négociant, conduisait une voiture dans laquelle se trouvait une faux destinée à couper des herbages, lorsque à un certain cahot de la voiture, cette faux fut projetée sur M. Dumazaud qui reçut une assez large entaille à la jambe.
Cette blessure est peu grave heureusement et ne nécessitera guère qu’une quinzaine de jours de repos.
Vendredi 25 septembre 1903
Linards – Acte de probité – M. Janicot et son beau-père, colons au village de Meyras, en allant vendre du bétail à la foire de Masseret (Corrèze), ont trouvé un porte-monnaie contenant une certaine somme d’argent qu’ils ont aussitôt déposé entre les mains du secrétaire de mairie qui le tient à la disposition de la personne qui l’a perdu.
Nos félicitations à ces honnêtes travailleurs. 
Jeudi 8 octobre 1903
Mercuriale de la foire
Vendredi 23 octobre 1903
 Linards – Conférence agricole – Le dimanche 25 octobre, à 1 heure ½ de l’après-midi, M. Reclus, professeur départemental d’agriculture, fera à Linards une conférence publique agricole. 
Lundi 16 novembre 1903 - Voir l'original
LINARDS – Coups et blessures – Le 7 du courant, vers 8 heures du soir, Guillaume Sautour, 20 ans, cultivateur à Linards, se trouvait à l’auberge Peyrichoux, quand les frères Léonard et Léger Champeix, 21 et 23 ans, tous deux charpentiers, l’invitèrent à sortir.
Une vive discussion eut lieu, les frères Champeix reprochèrent à Sautour de ne pas les avoir invités à un bal qu’il avait donné. Sautour reçut deux gifles et deux coups de poing.
Une scène identique se produisit mercredi denier, vers 7 heures du soir. Sautour qui passait sur la route du Buisson fut encore terrassé et frappé sans provocation par les frères Champeix.
La gendarmerie procède à une enquête.
Mardi 15 décembre 1903
Mercuriale de la foire
Lundi 21 décembre 1903
Linards – Accident – Le sieur Louis Roux, domestique au village de Blanzat, était allé arracher des topinambours lorsque à un certain moment il se trouva pris entre ses vaches et la charrette.
L’attelage ayant eu peur s’emballa. Roux eut à peine le temps de se cramponner au timon de la charrette qui fut renversée dans un fossé, heureusement su côté opposé. Le domestique en a été quitte pour quelques légères blessures à une jambe.
Jeudi 24 décembre 1903 - Voir l'original
CHRONIQUE DEPARTEMENTALE ET REGIONALE
HAUTE-VIENNE
LINARDS – Matinée musicale – On nous écrit :
Dimanche, à midi et demi, M. Farge, professeur de violon et piano, offrait aux parents et amis de ses élèves, dans les salons de Mme L…, gracieusement mis à sa disposition, une audition musicale, où tout le monde a été heureux d’applaudir les jeunes filles qui, sous l’habile direction du maître, sont appelées à devenir des virtuoses accomplies.
C’est d’abord une toute petite fille de 8 ans, Mlle Jeanne J…, qui joue sur le violon et chante ensuite des airs de la méthode. La fillette promet beaucoup et a bien profité des quelques mois de leçons qu’elle a reçues. Puis vient une fantaisie pour piano : Avant le combat, de Battman, exécutée par Mlle Hélène C…, une toute nouvelle élève de M. Farge, dont les rapides progrès sont vraiment surprenants. L’Espoir du retour, mélodie de Gatschy, admirablement interprétée par Mlle Berthe L…, est suivi d’une Sonate de Kullau, jouée avec une remarquable précision par Mlle Yvonne N. –C…, une des bonnes élèves de M. Farge ; puis la première partie s’achève par une Fantaisie de Thomas, parfaitement exécutée par Mlle Henriette M…
Pendant un court entr’acte, le vénéré maître, avec sa bienveillance toute paternelle, encourage ses jeunes élèves et décerne à chacune des éloges justes et mérités. On sent qu’il est heureux des succès remportés par ses chères enfants, qui, toutes, à divers titres, font le plus grand honneur à leur professeur.
Pendant la deuxième partie, Mlle Jeanne J… joue du violon avec encore plus d’assurance que la première fois, en battant crânement la mesure du bout de son petit pied.
Mlle Hélène C…, plus sûre d’elle aussi, exécute fort bien la Chanson de Lisette, de Tavan. Puis, dans Mireille, Mlle Berthe L… accompagne avec art le magique archet du maître qu’on est tout heureux d’entendre ensuite avec Mlle Jeanne S… dans une brillante fantaisie sur Faust.
Mlle Yvonne N.-C… et M. Farge exécutent une deuxième et délicieuse fantaisie sur Faust puis, comme couronnement à cette belle fête, l’Invitation à la valse de Weber, est enlevée avec une véritable maestria par Mlle Henriette M…, pendant que le vénéré maître explique les phases tour à tour mélodieuses et entraînantes de cette superbe et immortelle fantaisie.
A la fin du morceau, le public a applaudi le sympathique professeur et sa gentille élève.
Cette fête musicale est un nouveau triomphe pour M. Farge qui, après quelques mois de leçons, fait ici de véritables prodiges.
Merci pour les agréables heures qu’il nous a fait passer et qu’il nous permette d’espérer une seconde et prochaine fête.
UN INDISCRET

Retour sommaire du Courrier du Centre

Free Web Hosting