Dimanche 10 février 1895 - Voir l'original |
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Linards – Obsèques – Lundi, 4 février, ont été
célébrées les obsèques de M. l’abbé
Guillien, curé de Linards, décédé le 1er février.
Un clergé nombreux et l’élite de la population étaient venus prier et rendre hommage à la mémoire du prêtre aimé. Le deuil était conduit par M. Gamelin, beau-frère de l’abbé Guillien. Les cordons du poële étaient tenus par M. le curé de Saint-Bonnet, ancien condisciple et ami du vénéré défunt ; par M. l’abbé Alaphilippe, son élève et ami ; par M. Jacquet, maire de Linards, et M. de Brettes, président du Conseil de Fabrique. Le service funèbre a été célébré par M. le doyen de Châteauneuf, l’orgue tenu par M. le curé d’Eyjaux. Avant l’absoute, M. le doyen a adressé à l’assistance quelques paroles émues que nous regrettons de ne pouvoir reproduire. Si les qualités maîtresses demandées au prêtre et à l’apôtre sont la science communicative et la piété avide d’expansion, ces qualités se sont admirablement rencontrées dans la vie et le ministère de M. l’abbé Guillien. Les fidèles de Linards n’oublieront pas un prêtre qui les aima ; sa tombe recevra de nombreuses prières et son souvenir vivra à jamais dans les paroisses où il a fait tant de bien. |
Dimanche 17 février 1895 - Voir l'original |
Linards – Nécrologie – Mercredi ont été
célébrées à Linards les funérailles
de M. Paul Noualhier, décédé à l’âge
de 81 ans, quelques jours après sa femme. L’assistance était
nombreuse. On louait , dans le défunt, l’homme strictement religieux
et dévoué aux intérêts de tous. On rappelait
son obligation pour les habitants de Linards dont il fut maire pendant
de longues années. – et son énergie dans la répression
de l’émeute de décembre 1851.
De nombreux insurgés s’étaient rendus à Linards des communes voisines. En attendant l’arrivée du procureur impérial et d’un escadron de hussards, quelques hommes de bonne volonté veillèrent au maintien de l’ordre. M. Noualhier, qui les dirigeait, fut blessé au front dans la bagarre. |
Dimanche 28 avril 1895 |
Incendie chez le cordonnier Boyer Cf. le Courrier |